Des milliers d’enfants migrants portés disparus en Allemagne seraient exploités, contraints à la prostitution et victimes de trafic d’organes, affirme le président du Conseil central des musulmans d’Allemagne (ZMD), Aiman Mazyek.
Il émet des regrets concernant le mutisme et le silence assourdissant des Européens sur la question des enfants migrants, a-t-il fait part lors une conférence de presse organisée le 11 février. « Nous devons supposer que beaucoup de ces enfants et jeunes adolescents sont tombés dans les réseaux criminels, qu’ils sont contraints à la prostitution ou que certains de leurs organes leur ont été enlevés », déclare Aiman Mazyek, cité par Die Welt.
Un porte-parole de la police criminelle fédérale (BKA) a annoncé le 1er janvier que 4 749 réfugiés mineurs ont disparu. Parmi eux, 431 avaient moins de 13 ans, 4 287 entre 14 et 17 ans et 31 un peu moins de 18 ans. L’agence de police européenne Europol déclarait déjà fin janvier, la disparition de 10 000 enfants réfugiés à travers le continent en l’espace d’un an. Selon l'organisation, une « infrastructure criminelle » paneuropéenne sophistiquée s'est fortement développée sur les 18 derniers mois afin d'exploiter les migrants illégaux. En Allemagne et en Hongrie notamment, un grand nombre de criminels ont été interpellés alors qu'ils exploitaient des migrants.
Il émet des regrets concernant le mutisme et le silence assourdissant des Européens sur la question des enfants migrants, a-t-il fait part lors une conférence de presse organisée le 11 février. « Nous devons supposer que beaucoup de ces enfants et jeunes adolescents sont tombés dans les réseaux criminels, qu’ils sont contraints à la prostitution ou que certains de leurs organes leur ont été enlevés », déclare Aiman Mazyek, cité par Die Welt.
Un porte-parole de la police criminelle fédérale (BKA) a annoncé le 1er janvier que 4 749 réfugiés mineurs ont disparu. Parmi eux, 431 avaient moins de 13 ans, 4 287 entre 14 et 17 ans et 31 un peu moins de 18 ans. L’agence de police européenne Europol déclarait déjà fin janvier, la disparition de 10 000 enfants réfugiés à travers le continent en l’espace d’un an. Selon l'organisation, une « infrastructure criminelle » paneuropéenne sophistiquée s'est fortement développée sur les 18 derniers mois afin d'exploiter les migrants illégaux. En Allemagne et en Hongrie notamment, un grand nombre de criminels ont été interpellés alors qu'ils exploitaient des migrants.
A droite, Aiman Mazyek, président du Conseil central des musulmans d’Allemagne (ZMD), aux côtés de Johannes-Wilhelm Rörig, présentent leur dépliant pour lutter contre les abus sexuels des enfants migrants.
Une brochure officielle lancée
Le Conseil central des musulmans d’Allemagne, qui évalue à 10 % le nombre de mineurs migrants victimes d’abus, suggère des modifications dans la gestion des centres d'asile, notamment en séparant femmes seules et enfants afin de mieux protéger l'accès aux lieux de vie.
Avec Johannes-Wilhelm Rörig, délégué chargé des questions de l'abus sexuel sur mineur en Allemagne, il a présenté une brochure en langues allemande, arabe et turc à destination des adultes - parents en premier lieu - ainsi que des adolescents afin d'identifier ce qu'est un abus sexuel et de leur faire connaître leurs droits et les structures d'aides visant à leur permettre de signaler tout crime dont des enfants sont victimes.
« La collaboration d'aujourd'hui avec le ZMD est une étape importante pour une meilleure protection de l'enfant en Allemagne », a estimé Johannes-Wilhelm Rörig. Au même titre que les églises, les ONG ou les organisations de jeunesse, « nous avons besoin des associations musulmanes en tant que partenaires pour une meilleure protection des enfants contre la violence sexuelle », souligne-t-il. Quant à Aiman Mazyek, il appelle à la mobilisation de la société toute entière, de ses coreligionnaires compris, pour faire reculer ce fléau.
Avec Johannes-Wilhelm Rörig, délégué chargé des questions de l'abus sexuel sur mineur en Allemagne, il a présenté une brochure en langues allemande, arabe et turc à destination des adultes - parents en premier lieu - ainsi que des adolescents afin d'identifier ce qu'est un abus sexuel et de leur faire connaître leurs droits et les structures d'aides visant à leur permettre de signaler tout crime dont des enfants sont victimes.
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