Dans une lettre adressée à l’ONU, onze lauréats du prix Nobel de la paix ont exhorté l’organisation internationale à s’attarder sur le sort de la communauté rohingya. Les 23 signataires dénoncent l’immobilisme de la ministre des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi, elle-même lauréate du prix Nobel de la paix en 1991.
« Les Rohingyas figurent parmi les minorités les plus persécutées du monde », souligne le courrier dont l’AFP s’est procurée une copie. Les signataires exigent que l’ONU mette ce dossier à l’ordre du jour en faisant pression sur le gouvernement birman, appelé à lever « toutes les restrictions à l'aide humanitaire ». Ils alertent sur la situation, « une tragédie humaine qui s'apparente à un nettoyage ethnique et à des crimes contre l'humanité se déroule en Birmanie ».
La situation des Rohingyas s'est encore détériorée ces dernières semaines. Près de 27 000 d’entre eux ont fui la Birmanie pour se rendre au Bangladesh, un pays qui les rejettent tout autant. Des réfugiés ont fait part de témoignages terrifiants à l’égard de l’armée birmane (viols collectifs, meurtres, tortures…).
Les signataires insistent sur l’urgence de la situation et demandent au secrétaire général Ban Ki-moon ou son successeur en janvier 2017 de se rendre dans les prochaines semaines en Birmanie. En juin 2016, un rapport du Haut commisariat des droits de l'homme de l'ONU avait déjà alerté sur les crimes contre l'humanité dont étaient victimes les Rohingyas.
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« Les Rohingyas figurent parmi les minorités les plus persécutées du monde », souligne le courrier dont l’AFP s’est procurée une copie. Les signataires exigent que l’ONU mette ce dossier à l’ordre du jour en faisant pression sur le gouvernement birman, appelé à lever « toutes les restrictions à l'aide humanitaire ». Ils alertent sur la situation, « une tragédie humaine qui s'apparente à un nettoyage ethnique et à des crimes contre l'humanité se déroule en Birmanie ».
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