Depuis deux semaines, les Rohingyas fuient massivement la Birmanie. 10 000 entre eux auraient quitté le pays sur des bateaux, a annoncé l’ONG Rohingyas Arakan Project, spécialisée sur le suivi de la minorité persécutée.
Chaque année à la même époque, profitant des mers plus calmes, des Rohingyas embarquent vers les pays voisins, Bangladesh, Thaïlande et surtout Malaisie. Depuis juin 2012, 100 000 membres de la communauté la plus persécutée au monde auraient ainsi quitté le pays par la mer. Mais leur fuite se serait accélérée ces dernières semaines. « Un tel nombre, c'est sans précédent », commente Chris Lewa, la directrice de l’ONG.
Les tensions étaient ravivées depuis le recensement du printemps dernier. Mais c’est la rumeur d’un « plan d’action » du gouvernement, qui obligerait les Rohyngias à vivre dans des camps, qui les auraient poussés à l’exode, selon la directrice de Rohingyas Arakan Project.
En outre, une annonce d’Al-Qaïda, début septembre, aurait contribué à enflammer les tensions. La nébuleuse terroriste a menacé de s’étendre en Asie du sud-est, notamment en Birmanie. En réaction, les autorités ont multiplié les arrestations dans la communauté musulmane sous couvert de lutte contre le terrorisme, a expliqué Chris Lewa. « C'est vraiment une campagne pour essayer de créer la panique dans la population, pour qu'ils patent d'eux-mêmes », dénonce la directrice de l’ONG.
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