De retour sur le terrain après une rupture au tendon d'Achille lors d’un match de rugby à VII, aux jeux Olympiques de Rio à l’été 2016, Sonny Bill Williams s'est fait remarquer sur les réseaux sociaux. Un buzz pas tant pour sa prestation que pour avoir caché avec du sparadrap au niveau du col sur son maillot le logo de la Bank of New Zealand (BNZ). La banque est un des sponsors de son club de rugby, les Blues d’Auckland. Le joueur a caché ce logo présent dans le col de son maillot en raison de ses convictions religieuses.
Dans un communiqué, la fédération nationale de rugby (New Zealand Rugby - NZR) s’est justifiée en précisant que le joueur, converti à l'islam en 2008, bénéficie d’une clause de conscience dans son contrat concernant « des entreprises financières, des banques, des entreprises vendant de l’alcool, du tabac et des entreprises de jeu ».
Dans un communiqué, la fédération nationale de rugby (New Zealand Rugby - NZR) s’est justifiée en précisant que le joueur, converti à l'islam en 2008, bénéficie d’une clause de conscience dans son contrat concernant « des entreprises financières, des banques, des entreprises vendant de l’alcool, du tabac et des entreprises de jeu ».
Aucun problème pour la fédération nationale de rugby
Loin d’être passé inaperçu, le geste du rugbyman a fait réagir jusqu'au plus haut sommet de l'Etat. « Difficile de comprendre comment un type peut être traité différemment du reste de l'équipe. Je ne comprends pas ces contrats professionnels, mais si vous êtes dans l'équipe, vous êtes dans l'équipe et vous portez le maillot », a déclaré Bill English, le Premier ministre néo-zélandais lundi 10 avril.
Le directeur général de New Zealand Rugby, Steve Tew, a tenté de calmer les esprits en argumentant qu’il ne s’agissait pas d’un traitement de faveur mais que ce genre de situation était géré au cas par cas. « Il a le droit d’avoir des convictions religieuses et des habitudes qui en découlent, et c’est à lui et à son club, les Blues, de voir comment cela se manifeste. Nous n’avons pas de problème avec ça », a déclaré une porte-parole de la BNZ au New Zealand Herald, citée par La Croix.
Le directeur général de New Zealand Rugby, Steve Tew, a tenté de calmer les esprits en argumentant qu’il ne s’agissait pas d’un traitement de faveur mais que ce genre de situation était géré au cas par cas. « Il a le droit d’avoir des convictions religieuses et des habitudes qui en découlent, et c’est à lui et à son club, les Blues, de voir comment cela se manifeste. Nous n’avons pas de problème avec ça », a déclaré une porte-parole de la BNZ au New Zealand Herald, citée par La Croix.
« Rien de personnel contre la BNZ »
Sur son compte Twitter, le joueur a indiqué qu’il compte « clarifier la situation cette semaine », ce qu'il a fait à travers un communiqué envoyé aux médias par la NZR. « Mon opposition au port de vêtements qui commercialise les banques, les compagnies d'alcool et de jeux de hasard est au cœur de mes croyances religieuses et il est important pour moi d'avoir obtenu cette exemption » a-t-il indiqué, précisant qu'il n'avait « rien de personnel contre la BNZ ou Investec ».
« Parce que j'en apprends plus (sur l'islam) et que je développe une compréhension plus profonde de ma foi, je ne suis plus à l'aise à faire des choses que je faisais. Si un logo sur un maillot peut paraître comme pas grand chose pour certaines personnes, il est important pour moi que je fasse ce qu'il y a de bien en ce qui concerne ma foi et j'espère que les gens le respectent », dit-il, remerciant au passage son équipe et sa fédération pour avoir respecté son choix.
Tous les contrats de joueurs incluent une clause qui leur permet de ne pas promouvoir les compagnies d'alcool, de tabac, de finance et de jeux de hasard, ainsi que les banques, a informé la BNZ, qui a fait savoir que Sonny Bill Williams va bientôt bénéficier d'un maillot sans les marques en cause. BNZ et Investec ont déclaré, pour leur part, leur sympathie envers le joueur.
Sonny Bill Williams, qui a remporté avec les All Blacks la Coupe du monde de rugby en 2015, est une star en Nouvelle-Zélande. Il est aussi connu en France pour avoir joué au Rugby club toulonnais de 2008 à 2010.
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« Parce que j'en apprends plus (sur l'islam) et que je développe une compréhension plus profonde de ma foi, je ne suis plus à l'aise à faire des choses que je faisais. Si un logo sur un maillot peut paraître comme pas grand chose pour certaines personnes, il est important pour moi que je fasse ce qu'il y a de bien en ce qui concerne ma foi et j'espère que les gens le respectent », dit-il, remerciant au passage son équipe et sa fédération pour avoir respecté son choix.
Tous les contrats de joueurs incluent une clause qui leur permet de ne pas promouvoir les compagnies d'alcool, de tabac, de finance et de jeux de hasard, ainsi que les banques, a informé la BNZ, qui a fait savoir que Sonny Bill Williams va bientôt bénéficier d'un maillot sans les marques en cause. BNZ et Investec ont déclaré, pour leur part, leur sympathie envers le joueur.
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