Houria Bouteldja figure désormais parmi les nombreuses victimes de la Ligue de défense juive (LDJ).
Pour parvenir à approcher puis à agresser Houria Bouteldja, la Ligue de défense juive (LDJ) n’a pas hésité à usurper l’identité d'un média, en l’occurrence de Saphirnews, selon la porte-parole du Parti des indigènes de la République (PIR). Un des membres du groupuscule sioniste ultra-nationaliste se serait en effet fait passer pour un membre de notre rédaction, a-t-on appris vendredi 26 octobre.
La porte-parole du PIR confirme son témoignage auprès de Saphirnews [voir vidéo plus bas] et nous raconte avoir été contactée par un dénommé Amine, soi-disant rédacteur pour notre publication, via Facebook, sans préciser la nature de sa demande ni donner son numéro de téléphone. Connaissant Saphirnews et ayant l’habitude d’être sollicitée par les médias de cette manière, elle ne s’est pas méfiée et a naturellement accepté le rendez-vous devant le parvis de l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris, mercredi 24 octobre.
L’histoire s’est passée tout autrement. Pas un journaliste à l'horizon, ce sont plutôt des ennuis qu'elle va rencontrer. Dès qu'elle s'est faite aspergée de peinture rouge, « j’ai compris tout de suite que j’ai été attirée dans un guet-apens, que Saphirnews n’avait rien à voir là-dedans », nous indique la porte-parole du PIR. « Le compte Facebook du pseudo journaliste a d’ailleurs été désactivé. Il ne reste plus aucune trace », ajoute-t-elle, avouant au passage qu'elle aurait dû faire plus attention au départ.
Par chance, elle avait son téléphone dans les mains au moment des faits et a pu photographier l’un des vidéastes, engagés par la LDJ qui s’est vantée de son agression sur le web. C’est recouverte de peinture rouge de la tête au pied qu’elle est ensuite partie porter plainte au commissariat.
La porte-parole du PIR confirme son témoignage auprès de Saphirnews [voir vidéo plus bas] et nous raconte avoir été contactée par un dénommé Amine, soi-disant rédacteur pour notre publication, via Facebook, sans préciser la nature de sa demande ni donner son numéro de téléphone. Connaissant Saphirnews et ayant l’habitude d’être sollicitée par les médias de cette manière, elle ne s’est pas méfiée et a naturellement accepté le rendez-vous devant le parvis de l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris, mercredi 24 octobre.
L’histoire s’est passée tout autrement. Pas un journaliste à l'horizon, ce sont plutôt des ennuis qu'elle va rencontrer. Dès qu'elle s'est faite aspergée de peinture rouge, « j’ai compris tout de suite que j’ai été attirée dans un guet-apens, que Saphirnews n’avait rien à voir là-dedans », nous indique la porte-parole du PIR. « Le compte Facebook du pseudo journaliste a d’ailleurs été désactivé. Il ne reste plus aucune trace », ajoute-t-elle, avouant au passage qu'elle aurait dû faire plus attention au départ.
Par chance, elle avait son téléphone dans les mains au moment des faits et a pu photographier l’un des vidéastes, engagés par la LDJ qui s’est vantée de son agression sur le web. C’est recouverte de peinture rouge de la tête au pied qu’elle est ensuite partie porter plainte au commissariat.
A quand la dissolution de la LDJ ?
Houria Bouteldja, mais aussi Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine, ou encore l’écrivain Jacob Cohen, aussi victimes d’une agression similaire de la LDJ ces derniers mois, ont porté plainte. Une action en justice collective est étudiée afin que leurs requêtes aient plus de poids.
Le PIR, les associations de défense des droits des Palestiniens, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP) et d’autres associations anti-racistes réclament, de longue date, la dissolution du groupuscule raciste, interdite officiellement aux Etats-Unis et en Israël car jugée terroriste. Les ministères français de l’Intérieur et de la Justice restent pourtant à ce jour sourds à cette revendication, alors même que les responsables de la LDJ sont connus des services de police pour leurs actions violentes mais qu’ils ne sont jamais inquiétés.
Telle une meute de loups affamés dont le seul but est d'attiser la haine et non de lutter contre l'antisémitisme comme elle le prétend faire, la LDJ, qui n'est autre qu'un groupe de mercenaires sionistes entraînés au krav maga, une technique de combat utilisée par l'armée israélienne, est prête à tous les excès pour se faire entendre. Cette impunité flagrante dont elle jouit encore a de quoi agacer, à l’heure où les pouvoirs publics s’inquiètent du « terrorisme de l’intérieur ». Il est alors temps pour eux de penser à mettre fin aux activités de la LDJ.
Le PIR, les associations de défense des droits des Palestiniens, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP) et d’autres associations anti-racistes réclament, de longue date, la dissolution du groupuscule raciste, interdite officiellement aux Etats-Unis et en Israël car jugée terroriste. Les ministères français de l’Intérieur et de la Justice restent pourtant à ce jour sourds à cette revendication, alors même que les responsables de la LDJ sont connus des services de police pour leurs actions violentes mais qu’ils ne sont jamais inquiétés.
Telle une meute de loups affamés dont le seul but est d'attiser la haine et non de lutter contre l'antisémitisme comme elle le prétend faire, la LDJ, qui n'est autre qu'un groupe de mercenaires sionistes entraînés au krav maga, une technique de combat utilisée par l'armée israélienne, est prête à tous les excès pour se faire entendre. Cette impunité flagrante dont elle jouit encore a de quoi agacer, à l’heure où les pouvoirs publics s’inquiètent du « terrorisme de l’intérieur ». Il est alors temps pour eux de penser à mettre fin aux activités de la LDJ.