La Cour internationale de Justice (CIJ) avait acquitté en 2007 la Serbie de toute responsabilité dans le génocide commis durant la guerre de 1992-1995. La Bosnie-Herzégovine a déposé, jeudi 22 février, une demande de révision de cet arrêt.
A l’origine, une initiative décidée par Bakir Izetbegovic, le membre musulman bosniaque de la présidence tripartite sans l’accord de ses homologues serbe et croate. « Je pense être sur le chemin de la vérité et de la justice », a-t-il justifié lors d’une conférence de presse à Sarajevo. « J'ai peur que nous soyons entrés dans une crise très grave », a estimé Mladen Ivanic, le membre serbe de la présidence qui condamne ce projet.
Selon Reuters, les puissances associés à la mise en oeuvre des accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre de Bosnie en 1995, ont appelé dans un communiqué commun « tous les dirigeants politiques à s'abstenir d'actes unilatéraux et d'en revenir aux principes du compromis, du dialogue et du consensus dans les prises de décision (...) ». Faute d’un accord avec ses homologue, Bakir Izetbegovic s’est lancé seul dans cette démarche car la Bosnie-Herzégovine avait jusqu’au 26 février pour réclamer une révision de cet arrêt.
Lire aussi :
Srebrenica : « Entendez-vous ces cris, ces cris de haine ? »
Srebrenica : les Pays-Bas jugés responsables de 300 morts
Massacre de Srebrenica : les excuses « à genoux » du président serbe
TPIY : le procès Karadzic, entre « Révélation » et défis
Bosnie : le criminel de guerre Karadzic dit avoir été un « ami des musulmans »
Srebenica : 20 ans après, la Serbie nie toujours le génocide
Des Serbes de Bosnie inculpés pour le meurtre de 150 musulmans
Une journée européenne à la mémoire des victimes de Srebrenica
A l’origine, une initiative décidée par Bakir Izetbegovic, le membre musulman bosniaque de la présidence tripartite sans l’accord de ses homologues serbe et croate. « Je pense être sur le chemin de la vérité et de la justice », a-t-il justifié lors d’une conférence de presse à Sarajevo. « J'ai peur que nous soyons entrés dans une crise très grave », a estimé Mladen Ivanic, le membre serbe de la présidence qui condamne ce projet.
Selon Reuters, les puissances associés à la mise en oeuvre des accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre de Bosnie en 1995, ont appelé dans un communiqué commun « tous les dirigeants politiques à s'abstenir d'actes unilatéraux et d'en revenir aux principes du compromis, du dialogue et du consensus dans les prises de décision (...) ». Faute d’un accord avec ses homologue, Bakir Izetbegovic s’est lancé seul dans cette démarche car la Bosnie-Herzégovine avait jusqu’au 26 février pour réclamer une révision de cet arrêt.
Lire aussi :
Srebrenica : « Entendez-vous ces cris, ces cris de haine ? »
Srebrenica : les Pays-Bas jugés responsables de 300 morts
Massacre de Srebrenica : les excuses « à genoux » du président serbe
TPIY : le procès Karadzic, entre « Révélation » et défis
Bosnie : le criminel de guerre Karadzic dit avoir été un « ami des musulmans »
Srebenica : 20 ans après, la Serbie nie toujours le génocide
Des Serbes de Bosnie inculpés pour le meurtre de 150 musulmans
Une journée européenne à la mémoire des victimes de Srebrenica