Seïf al-Islam avait assuré, en mars 2011, avoir financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Des déclarations que le fils de l’ex-dictateur libyen a répété à de nombreuses reprises ces derniers mois mais que Nicolas Sarkozy a toujours nié.
Le site d’informations Mediapart relance à nouveau l’affaire. Dans un article publié samedi 29 avril, un document vient appuyer les accusations. Le site a publié ce qu’il présente comme une note des services secrets libyens, daté de décembre 2006 et dans laquelle le régime libyen déclarerait avoir choisi d'appuyer la campagne de Nicolas Sarkozy pour la modique somme de 50 millions d'euros.
Le document ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu mais « un accord "sur le montant et les modes de versement" aurait été validé quelques mois plus tôt par Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux collectivités locales, en présence de l'homme d'affaires Ziad Takieddine », selon Mediapart, qui déclare avoir obtenu cette note « ces tout derniers jours » de la part « d'anciens hauts responsables » libyens « aujourd'hui dans la clandestinité ».
La note était adressée à Bachir Saleh, ex-président du Fonds libyen des investissements africains et ex-directeur de cabinet de Kadhafi, vivant actuellement en France. Ce dernier a émis « les plus expresses réserves sur l'authenticité » de cette note dont il dit « n'avoir été jamais destinataire », dans une déclaration transmise à l'AFP.
Il a également démenti « catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006 », évoquée dans la note, « au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d'un soutien financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy ». En revanche, M. Takieddine a déclaré à Libération que la note de service est « crédible ».
« La découverte de la note de M. Koussa exige désormais que s'engagent des investigations officielles - qu'elles soient judiciaires, policières ou parlementaires - sur cet épisode sombre et occulte des relations franco-libyennes », affirme le site.
Nicolas Sarkozy a qualifié, dimanche 29 avril, l'article de Mediapart d'« infamie » et de « montage ». Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, a immédiatement répliqué aux accusations du président sortant et de l'UMP en déclarant que son site « n'est pas une officine mais un journal animé par des journalistes professionnels ». « Mediapart maintient le sérieux et la fiabilité de ses informations, fruit de dix mois d'enquête sur les relations nouées depuis 2005 par le premier cercle de Nicolas Sarkozy avec le régime dictatorial du colonel Kadhafi », a-t-il poursuivi.
Lire aussi :
Seïf al-Islam Kadhafi jugé à Tripoli, un verdict avant la mi-juin
Libye : le fils Kadhafi charge Sarkozy
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Le document ne précise pas si un tel financement a effectivement eu lieu mais « un accord "sur le montant et les modes de versement" aurait été validé quelques mois plus tôt par Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux collectivités locales, en présence de l'homme d'affaires Ziad Takieddine », selon Mediapart, qui déclare avoir obtenu cette note « ces tout derniers jours » de la part « d'anciens hauts responsables » libyens « aujourd'hui dans la clandestinité ».
La note était adressée à Bachir Saleh, ex-président du Fonds libyen des investissements africains et ex-directeur de cabinet de Kadhafi, vivant actuellement en France. Ce dernier a émis « les plus expresses réserves sur l'authenticité » de cette note dont il dit « n'avoir été jamais destinataire », dans une déclaration transmise à l'AFP.
Il a également démenti « catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006 », évoquée dans la note, « au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d'un soutien financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy ». En revanche, M. Takieddine a déclaré à Libération que la note de service est « crédible ».
« La découverte de la note de M. Koussa exige désormais que s'engagent des investigations officielles - qu'elles soient judiciaires, policières ou parlementaires - sur cet épisode sombre et occulte des relations franco-libyennes », affirme le site.
Nicolas Sarkozy a qualifié, dimanche 29 avril, l'article de Mediapart d'« infamie » et de « montage ». Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, a immédiatement répliqué aux accusations du président sortant et de l'UMP en déclarant que son site « n'est pas une officine mais un journal animé par des journalistes professionnels ». « Mediapart maintient le sérieux et la fiabilité de ses informations, fruit de dix mois d'enquête sur les relations nouées depuis 2005 par le premier cercle de Nicolas Sarkozy avec le régime dictatorial du colonel Kadhafi », a-t-il poursuivi.
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