Sur le vif
Les sénateurs de gauche reviennent à la charge. Reportée une première fois en décembre, la proposition de loi visant à étendre l’interdiction du voile dans toutes les structures privées en charge de la petite enfance va de nouveau être examinée mardi 17 janvier au Sénat.
Sont notamment concernés par ce projet les crèches, les centres de loisirs et de vacances privés mais également – aberration - les assistantes maternelles travaillant à domicile. Soutenu par les socialistes, la proposition de loi provoque la colère des musulmans, qui jugent cette initiative discriminatoire.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’était insurgé en décembre contre ce projet qui « bafoue explicitement et de manière sans précédent dans l’histoire de notre pays le principe de laïcité, la liberté de conviction dont fait partie la liberté de religion et la liberté d’opinion. »
Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), qui dénonce une « laïcité d’exclusion », appelle les citoyens à exprimer leur désaccord en envoyant des lettres aux sénateurs, aux députés et à François Hollande, le candidat aux présidentielles avec pour en-tête « Si vous votez cette loi, je vote contre vous ». Cette loi « n'est ni plus ni moins qu'un autre outil d'exclusion visant à interdire une nouvelle fois le port du voile des musulmanes dans l’espace public », fait savoir le CCIF par communiqué.
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Sont notamment concernés par ce projet les crèches, les centres de loisirs et de vacances privés mais également – aberration - les assistantes maternelles travaillant à domicile. Soutenu par les socialistes, la proposition de loi provoque la colère des musulmans, qui jugent cette initiative discriminatoire.
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Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), qui dénonce une « laïcité d’exclusion », appelle les citoyens à exprimer leur désaccord en envoyant des lettres aux sénateurs, aux députés et à François Hollande, le candidat aux présidentielles avec pour en-tête « Si vous votez cette loi, je vote contre vous ». Cette loi « n'est ni plus ni moins qu'un autre outil d'exclusion visant à interdire une nouvelle fois le port du voile des musulmanes dans l’espace public », fait savoir le CCIF par communiqué.
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