Les Autrichiens à nouveau sous le choc d'un autre drame de la séquestration après les révélations de la presse ce week-end sur une mère qui a séquestré ses trois fillettes pendant des années.
Samedi, le quotidien "Osterreich" a le premier révélé que cette femme, une avocate de 53 ans, maintenait entièrement isolées du monde ses trois fillettes alors âgées de six, dix et treize ans dans leur maison de Pöstlingberg près de Linz dans le nord de l'Autriche. Jusqu'à l'intervention des autorités en octobre 2005. Selon les premiers éléments, la mère avait rompu tout contact avec quiconque après son divorce.
Les fillettes vivaient dans une saleté repoussante et ne voyaient que rarement la lumière du jour et il leur arrivait même de jouer avec des souris. Durant leurs années de calvaire, le père des fillettes -aujourd'hui âgées de 14, 18 et 21 ans- s'est vu constamment dénié le droit de les voir, précise le quotidien autrichien.
Lundi, la chaîne publique ORF a rapporté que les trois jeunes filles recevaient des soins dans le sud du pays. Leur mère a été écrouée et devrait comparaître dans les semaines qui viennent.
Margreth Tews, l'avocate de deux des jeunes filles, a déclaré lundi au quotidien "Der Standard" que les voisins inquiets avaient pourtant alerté les services sociaux et de protection de l'enfance pendant des années sans qu'aucune action ne soit engagée.
Tews ajoute que la mère avait été soignée pour des hallucinations dans une clinique de Linz en 2001 et que le père se battait depuis la même année pour obtenir de la justice une modification du droit de garde et de visite.
Franz Weissenböck, un responsable du rectorat, a déclaré à ORF que les trois filles avaient toujours des excuses pour leurs absences à l'école mais qu'elles avaient toujours passé leurs examens obligatoires.
Samedi, le quotidien "Osterreich" a le premier révélé que cette femme, une avocate de 53 ans, maintenait entièrement isolées du monde ses trois fillettes alors âgées de six, dix et treize ans dans leur maison de Pöstlingberg près de Linz dans le nord de l'Autriche. Jusqu'à l'intervention des autorités en octobre 2005. Selon les premiers éléments, la mère avait rompu tout contact avec quiconque après son divorce.
Les fillettes vivaient dans une saleté repoussante et ne voyaient que rarement la lumière du jour et il leur arrivait même de jouer avec des souris. Durant leurs années de calvaire, le père des fillettes -aujourd'hui âgées de 14, 18 et 21 ans- s'est vu constamment dénié le droit de les voir, précise le quotidien autrichien.
Lundi, la chaîne publique ORF a rapporté que les trois jeunes filles recevaient des soins dans le sud du pays. Leur mère a été écrouée et devrait comparaître dans les semaines qui viennent.
Margreth Tews, l'avocate de deux des jeunes filles, a déclaré lundi au quotidien "Der Standard" que les voisins inquiets avaient pourtant alerté les services sociaux et de protection de l'enfance pendant des années sans qu'aucune action ne soit engagée.
Tews ajoute que la mère avait été soignée pour des hallucinations dans une clinique de Linz en 2001 et que le père se battait depuis la même année pour obtenir de la justice une modification du droit de garde et de visite.
Franz Weissenböck, un responsable du rectorat, a déclaré à ORF que les trois filles avaient toujours des excuses pour leurs absences à l'école mais qu'elles avaient toujours passé leurs examens obligatoires.