Sur le vif
La présidente de l’association Ni Putes Ni Soumises, Sihem Habchi, a répondu aux accusations portées contre elle sur la gestion de l’association.
En cause, un mail anonyme daté du 13 octobre, envoyé à plusieurs militants, à sa présidente et à des journalistes. Le corbeau évoque une gestion catastrophique de NPNS et accuse sa présidente de financer son mode de vie sur les deniers de l’association.
Dans un droit de réponse adressé au Nouvel Observateur, Sihem Habchi a voulu réagir à ces accusations. Elle affirme effectuer son mandat « avec une sincérité et un engagement continu » et récuse notamment les accusations sur son mode de vie, affirmant disposer de « faibles ressources ». Elle justifie ses frais de taxis par la menace dont elle ferait l’objet. « J'ai la joie de recevoir assez fréquemment des menaces de mort, ce qui ne me permet pas dans certaines circonstances de me déplacer seule et aussi librement que je le souhaiterais », s'est-elle expliquée.
Assurant que les comptes de NPNS sont effectués par « un cabinet d’expert-comptable », Sihem Habchi a mis en avant les Conseils d’administration ,« plus nombreux que lors du mandat précédent ». Des explications insuffisantes au regard de l'ampleur du scandale, qui a amené plusieurs employés de NPNS à faire grève. Elles ne suffiront en tous cas pas à réparer l'image écornée de l'association.
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Assurant que les comptes de NPNS sont effectués par « un cabinet d’expert-comptable », Sihem Habchi a mis en avant les Conseils d’administration ,« plus nombreux que lors du mandat précédent ». Des explications insuffisantes au regard de l'ampleur du scandale, qui a amené plusieurs employés de NPNS à faire grève. Elles ne suffiront en tous cas pas à réparer l'image écornée de l'association.
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