Six anciens détenus français de la base américaine de Guantanamo (Cuba) comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Mourad Benchellali, 25 ans, Nizar Sassi, 26 ans, Brahim Yadel, 36 ans, Imad Achab Kanouni, 29 ans, Khaled Ben Mustapha, 34 ans, et Redouane Khalid, 38 ans, seront jugés devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidée par Jean-Claude Kross, jusqu'au 12 juillet.
Les deux premiers sont également renvoyés pour "détention et usage de faux documents administratifs". La justice reproche principalement aux six hommes d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le jihad.
Selon l'accusation, ils auraient été recrutés par cette filière organisée depuis au moins 1998 par Rachid Boukhalfa, alias Abou Doha. Celui-ci a été incarcéré en Grande-Bretagne en février 2001 et est considéré comme un des bailleurs de fonds du djihadisme en Europe.
Ils ont ensuite été envoyés en Afghanistan entre mars 2000 et août 2001 où ils auraient notamment suivi des formations paramilitaires dans le camp d'entraînement de al-Farouk, près de Kandahar, placé sous le contrôle du réseau Al-Qaida.
Deux des six prévenus, Mourad Benchellali et Brahim Yadel, auraient assisté à un discours d'Oussama Ben Laden motivant ses troupes pour le jihad.
Alors qu'ils affirment que la motivation principale de leur séjour était de connaître le mode de vie dans un pays musulman, le parquet estime que leur objectif était en fait de participer à un réseau islamiste.
Ils avaient été arrêtés par les troupes américaines peu après leur attaque de l'Afghanistan puis transférés au camp de Guantanamo. En juillet 2004, après environ deux ans et demi de détention sur la base américaine, les quatre premiers Français de Guantanamo, Sassi, Benchellali, Yadel et Kanouni, avaient été transférés en France. Ils avaient alors été mis en examen et écroués.
En mars 2005, deux autres ressortissants français Ben Mustapha et Khalid avaient à leur tour été rapatriés, mis en examen et écroués. Khalid, brièvement remis en liberté, avait été de nouveau incarcéré après un appel du parquet.
Mourad Benchellali, 25 ans, Nizar Sassi, 26 ans, Brahim Yadel, 36 ans, Imad Achab Kanouni, 29 ans, Khaled Ben Mustapha, 34 ans, et Redouane Khalid, 38 ans, seront jugés devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidée par Jean-Claude Kross, jusqu'au 12 juillet.
Les deux premiers sont également renvoyés pour "détention et usage de faux documents administratifs". La justice reproche principalement aux six hommes d'avoir participé à une filière de recrutement et de formation de combattants pour le jihad.
Selon l'accusation, ils auraient été recrutés par cette filière organisée depuis au moins 1998 par Rachid Boukhalfa, alias Abou Doha. Celui-ci a été incarcéré en Grande-Bretagne en février 2001 et est considéré comme un des bailleurs de fonds du djihadisme en Europe.
Ils ont ensuite été envoyés en Afghanistan entre mars 2000 et août 2001 où ils auraient notamment suivi des formations paramilitaires dans le camp d'entraînement de al-Farouk, près de Kandahar, placé sous le contrôle du réseau Al-Qaida.
Deux des six prévenus, Mourad Benchellali et Brahim Yadel, auraient assisté à un discours d'Oussama Ben Laden motivant ses troupes pour le jihad.
Alors qu'ils affirment que la motivation principale de leur séjour était de connaître le mode de vie dans un pays musulman, le parquet estime que leur objectif était en fait de participer à un réseau islamiste.
Ils avaient été arrêtés par les troupes américaines peu après leur attaque de l'Afghanistan puis transférés au camp de Guantanamo. En juillet 2004, après environ deux ans et demi de détention sur la base américaine, les quatre premiers Français de Guantanamo, Sassi, Benchellali, Yadel et Kanouni, avaient été transférés en France. Ils avaient alors été mis en examen et écroués.
En mars 2005, deux autres ressortissants français Ben Mustapha et Khalid avaient à leur tour été rapatriés, mis en examen et écroués. Khalid, brièvement remis en liberté, avait été de nouveau incarcéré après un appel du parquet.