C’est la fin d’un très long parcours judiciaire pour Houria Bouteldja. Poursuivie par l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française (Agrif) pour avoir employé le terme « souchien » dans l’émission « Ce soir ou (jamais!) » sur France 3 en juin 2007, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR) a été définitivement relaxée, le 14 janvier dernier, par la Cour de cassation de Toulouse.
Celle-ci avait été saisie par l’AGRIF en dernier recours après la relaxe en appel de Houria Bouteldja en novembre 2012. L’arrêt, rendu public jeudi 6 mars, « énonce que le contexte politique de l’émission dans le cadre de laquelle le mot incriminé a été prononcé, tout comme le combat que mène la prévenue, que la cour n’a pas à apprécier, sont autant de critères permettant d’estimer que le terme employé désignait les Français dits “de souche” dans l’esprit de la prévenue ».
« L’étude de l’intégralité de son intervention ne permet pas davantage de considérer l’injure » et « tend à confirmer la motivation ethnologique et non animalière reprochée à la prévenue », ont aussi estimé les juges, précisant qu’il « est constant que le néologisme “souchien” est d’usage courant dans la classe politique ».
Le PIR s’est félicité de la décision, qu’elle considère comme « une victoire importante. Non pas parce que la Loi aurait le dernier mot et le mot juste mais que les batailles que nous avons menées, avec d’autres organisations antiracistes, peuvent porter leurs fruits », fait-on savoir.
« C’est une victoire importante aussi parce que la relaxe de Houria Bouteldja est une gifle donnée à tous ceux qui se prétendent antiracistes, qui défendent les droits humains et la liberté d’expression quand il s’agit de Charlie Hebdo, et qui pourtant n’ont pas jugé bon de défendre notre sœur, prise pour cible par l’extrême droite sur la base d’accusations fallacieuses », poursuit le PIR, qui refuse la légitimation, par l’interdiction du terme « souchien » de la notion de « racisme anti-blanc » qui « permet aux racistes d’inverser les relations réels de pouvoir et de prendre la posture de victimes ».
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« L’étude de l’intégralité de son intervention ne permet pas davantage de considérer l’injure » et « tend à confirmer la motivation ethnologique et non animalière reprochée à la prévenue », ont aussi estimé les juges, précisant qu’il « est constant que le néologisme “souchien” est d’usage courant dans la classe politique ».
Le PIR s’est félicité de la décision, qu’elle considère comme « une victoire importante. Non pas parce que la Loi aurait le dernier mot et le mot juste mais que les batailles que nous avons menées, avec d’autres organisations antiracistes, peuvent porter leurs fruits », fait-on savoir.
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