Le fondateur de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), Najib Azergui, a annoncé, mardi 17 février, que le parti renonçait à présenter des candidats aux élections municipales, à l’exception de Marseille. En cause, des pressions et des moyens financiers insuffisants, déclare le micro-parti.
En raison des polémiques survenues ces derniers jours après leur annonce de s'engager aux élections départementales, des « mécènes anonymes » ont pris leurs distances de l’UDMF, l’amputant d’un certain nombre de financements.
Le parti n’a donc plus les moyens de prendre en charge toutes les campagnes envisagées dans le cadre du scrutin prévu en mars, à savoir à Bobigny (Seine-Saint-Denis), Bagneux (Hauts-de-Seine), aux Mureaux (Yvelines), Lyon (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes) ou encore Strasbourg (Bas-Rhin). « Nous préférons nous concentrer sur notre candidature à Marseille où nous constatons une belle dynamique sur le terrain », a expliqué Najib Azergui au Figaro.
S’il s’attendait à des réactions, voire même à une certaine hostilité, le fondateur de l’UDMF n'« imaginait un tel déchaînement ». « Je peux comprendre une certaine crispation mais l’UDMF n’est pas un parti musulman qui s’adresse aux musulmans. Nous ne sommes pas là pour islamiser la France mais pour dire que la laïcité n’est pas l’opposé de la foi. Elle implique le droit de croire ou de ne pas croire », se défend Najib Azergui.
Quelques semaines après les attentats, il estime sa démarche particulièrement justifiée : « Toute une partie de la population française se sent stigmatisée à cause de son identité religieuse. Après les événements tragiques qui nous ont touchés en janvier, nous voulons justement rappeler l’importance des libertés individuelles. »
Malgré les obstacles, l’UDMF ne renoncera pas à son combat politique. Le fondateur du parti trouve même un certain bénéfice dans la surmédiatisation dont il a fait l’objet, puisqu’elle a « permis à beaucoup de Français de nous connaître ». « Il faut encourager des propositions comme les nôtres que nous estimons responsables et républicaines. Nous sommes là pour casser les caricatures sur l’islam », indique encore Najib Azergui.
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Le parti n’a donc plus les moyens de prendre en charge toutes les campagnes envisagées dans le cadre du scrutin prévu en mars, à savoir à Bobigny (Seine-Saint-Denis), Bagneux (Hauts-de-Seine), aux Mureaux (Yvelines), Lyon (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes) ou encore Strasbourg (Bas-Rhin). « Nous préférons nous concentrer sur notre candidature à Marseille où nous constatons une belle dynamique sur le terrain », a expliqué Najib Azergui au Figaro.
S’il s’attendait à des réactions, voire même à une certaine hostilité, le fondateur de l’UDMF n'« imaginait un tel déchaînement ». « Je peux comprendre une certaine crispation mais l’UDMF n’est pas un parti musulman qui s’adresse aux musulmans. Nous ne sommes pas là pour islamiser la France mais pour dire que la laïcité n’est pas l’opposé de la foi. Elle implique le droit de croire ou de ne pas croire », se défend Najib Azergui.
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Malgré les obstacles, l’UDMF ne renoncera pas à son combat politique. Le fondateur du parti trouve même un certain bénéfice dans la surmédiatisation dont il a fait l’objet, puisqu’elle a « permis à beaucoup de Français de nous connaître ». « Il faut encourager des propositions comme les nôtres que nous estimons responsables et républicaines. Nous sommes là pour casser les caricatures sur l’islam », indique encore Najib Azergui.
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