Entre 200 et 300 personnes, dont des représentants de la religion juive, catholique, protestante et musulmane, des élus et le préfet de la région Alsace, se sont rassemblés, jeudi 27 janvier, pour commémorer le 65e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz devant le monument dédié aux Strasbourgeois morts en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale, sur lequel un millier de noms est inscrit.
Cette cérémonie intervient au lendemain de la profanation du cimetière juif du quartier de Cronenbourg, à Strasbourg, dans lequel 18 tombes ont été recouvertes de tags nazis et 13 autres ont été renversées.
« De tels actes sont l'expression de la sauvagerie et de l'inhumanité » et « font hélas apparaître le visage hideux de l'antisémitisme », a déclaré Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur également chargé des Cultes, promettant au passage « tous les groupuscules qui cherchent à attiser la haine au mépris de nos principes, de nos valeurs et de nos lois ».
Roland Ries, le sénateur-maire socialiste de Strasbourg, s'est dit préoccupé par ce « prurit de racisme » et cette « résurgence d'antisémitisme, d'islamophobie, de racisme » qui s'est manifestée récemment en Alsace, comme en témoignent les tags et les inscriptions islamophobes retrouvés récemment sur la façade du domicile du maire.
Le Conseil français du culte musulman a vivement condamné cet acte, jeudi 27 janvier, et a exprimé « sa solidarité et son soutien total à la communauté juive de France et demande aux autorités de tout mettre en œuvre afin d’arrêter les auteurs de cet acte criminel ».
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