Sur le vif
« Peut-être avons-nous besoin à nouveau d'une nuit de cristal, cette fois pour les mosquées ». Ce tweet d’Alexander Müller, 37 ans, membre de l'Union démocratique du centre (UDC), le parti de droite populiste aux idées d'extrême droite, fait scandale, rapporte La Tribune de Genève mardi 26 juin.
Et pour cause : il évoque d’organiser une nouvelle Nuit de cristal contre les musulmans, référence au pogrom contre les Juifs du Troisième Reich en novembre 1938. Des centaines de juifs d’Allemagne avaient alors été massacrés, des milliers d'autres déportés vers les camps de concentration. Leurs biens avaient été confisqués et leurs synagogues détruites. Faire la même contre les musulmans, l’idée a de quoi choquer.
L’auteur, , inconnu jusqu’à la publication du tweet, nie avoir posté le message tel quel dimanche 24 juin, indiquant que le compte a été falsifié. Mais le Ministère public de Zurich se penche sérieusement sur son cas et évalue la possibilité d'une atteinte à la norme pénale contre le racisme.
« La difficulté, c'est que l'on ne connaît pas avec certitude l'auteur du message. La question qui se pose ce mardi à Zurich est de savoir si le Ministère public sera techniquement à même de remonter la filière et d'identifier à coup sûr l'auteur du tweet. Et accessoirement, si cette capacité de la justice à dépiauter Twitter est souhaitable ou non », explique La Tribune de Genève.
Le Conseil central islamique suisse exige une prise de position claire et ferme du parti. Les responsables de l'UDC étudient la possibilité d’exclure Alexander Müller, qui s'est contenté d'effacer de son Twitter toute référence à l’UDC, dont il est membre depuis 2005. Son employeur, une entreprise internationale de la finance, n'a pas attendu pour le sanctionner : il aurait d'ores et déjà été licencié.
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Et pour cause : il évoque d’organiser une nouvelle Nuit de cristal contre les musulmans, référence au pogrom contre les Juifs du Troisième Reich en novembre 1938. Des centaines de juifs d’Allemagne avaient alors été massacrés, des milliers d'autres déportés vers les camps de concentration. Leurs biens avaient été confisqués et leurs synagogues détruites. Faire la même contre les musulmans, l’idée a de quoi choquer.
L’auteur, , inconnu jusqu’à la publication du tweet, nie avoir posté le message tel quel dimanche 24 juin, indiquant que le compte a été falsifié. Mais le Ministère public de Zurich se penche sérieusement sur son cas et évalue la possibilité d'une atteinte à la norme pénale contre le racisme.
« La difficulté, c'est que l'on ne connaît pas avec certitude l'auteur du message. La question qui se pose ce mardi à Zurich est de savoir si le Ministère public sera techniquement à même de remonter la filière et d'identifier à coup sûr l'auteur du tweet. Et accessoirement, si cette capacité de la justice à dépiauter Twitter est souhaitable ou non », explique La Tribune de Genève.
Le Conseil central islamique suisse exige une prise de position claire et ferme du parti. Les responsables de l'UDC étudient la possibilité d’exclure Alexander Müller, qui s'est contenté d'effacer de son Twitter toute référence à l’UDC, dont il est membre depuis 2005. Son employeur, une entreprise internationale de la finance, n'a pas attendu pour le sanctionner : il aurait d'ores et déjà été licencié.
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