Les débats de société sont une richesse et une nécessité pour l’évolution de cette même société. Ils doivent être menés dans le calme et la sérénité, dans une volonté de consultation et à ce titre impliquer l’ensemble des composantes de la société civile en vue de répondre aux besoins des individus tout en mesurant collectivement les enjeux auxquels fait face la nation.
Pour qu’une nation, enrichie par sa diversité, vive en harmonie, il est nécessaire que des fondements, des valeurs et des règles communes soient adoptés par tous et pour tous. Sa stabilité lui exige une capacité à faire adhérer tous ses membres citoyens aux valeurs et aux règles qui la fondent. L’équilibre et la stabilité du pays sont ainsi préservés et l’exigence d’une conscience collective pour l’intérêt général devient alors vitale.
Les débats d’hier ont construit la société d’aujourd’hui. Ceux d’aujourd’hui construiront la société de demain. Appliquons-nous, alors, à mener nos débats dans l’écoute mutuelle, la volonté du consensus et la recherche du bien commun.
C’est dans ce cadre précis que la problématique du mariage entre personnes de même sexe et l’homoparentalité posent la réflexion d’un sujet aux enjeux véritables et irréversibles.
En tant qu’instance religieuse, élément constituant de la société française et dans un souci d’œuvrer pour l’intérêt général, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) tient à participer à ce débat, à partager sa réflexion et à exprimer sa position sur la question. Un débat qui lui semble important puisqu’il remet en cause l’un des fondements principaux de notre société, à savoir le socle familial dans sa globalité, socle dont la perception transcende les appartenances politiques ou religieuses.
Pour qu’une nation, enrichie par sa diversité, vive en harmonie, il est nécessaire que des fondements, des valeurs et des règles communes soient adoptés par tous et pour tous. Sa stabilité lui exige une capacité à faire adhérer tous ses membres citoyens aux valeurs et aux règles qui la fondent. L’équilibre et la stabilité du pays sont ainsi préservés et l’exigence d’une conscience collective pour l’intérêt général devient alors vitale.
Les débats d’hier ont construit la société d’aujourd’hui. Ceux d’aujourd’hui construiront la société de demain. Appliquons-nous, alors, à mener nos débats dans l’écoute mutuelle, la volonté du consensus et la recherche du bien commun.
C’est dans ce cadre précis que la problématique du mariage entre personnes de même sexe et l’homoparentalité posent la réflexion d’un sujet aux enjeux véritables et irréversibles.
En tant qu’instance religieuse, élément constituant de la société française et dans un souci d’œuvrer pour l’intérêt général, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) tient à participer à ce débat, à partager sa réflexion et à exprimer sa position sur la question. Un débat qui lui semble important puisqu’il remet en cause l’un des fondements principaux de notre société, à savoir le socle familial dans sa globalité, socle dont la perception transcende les appartenances politiques ou religieuses.
LE MARIAGE HOMOSEXUEL ET L’HOMOPARENTALITÉ À LA LUMIÈRE DES ÉCRITS RELIGIEUX MUSULMANS
Il nous paraît important, pour une meilleure compréhension de la position de l’islam sur le sujet, de définir dans un premier temps, les termes qui y sont liés à la lumière de la tradition, de l’éthique et des textes islamiques qui lui sont propres.
Concernant toutes les créatures, le Coran rappelle une loi universelle selon laquelle tout a été créé en couple.
« De toute chose Nous avons créé un couple. Peut-être serez-vous amenés à y réfléchir. » [Coran, s. 51, v. 49]
C’est à la lumière de cette vérité générale de la vie que le Coran invite les hommes à la réflexion pour constater la nécessité de sauvegarder cette loi dans la vie humaine. Car si cette règle est constante dans le monde matériel, végétal et animal, elle doit l’être aussi dans la vie humaine et cela par la volonté de l’homme, responsable de ses actes. La continuité de la vie et sa stabilité sont liées au respect de cette règle universelle.
Peut-on concevoir l’organisation de la matière sans cette notion de couple qui la fonde ? Le noyau d’atome sans les particules, différentes, positives et neutres qui la composent ? De la même manière, la vie humaine sera fortement perturbée en l’absence d’une relation complémentaire entre l’homme et la femme.
Concernant toutes les créatures, le Coran rappelle une loi universelle selon laquelle tout a été créé en couple.
« De toute chose Nous avons créé un couple. Peut-être serez-vous amenés à y réfléchir. » [Coran, s. 51, v. 49]
C’est à la lumière de cette vérité générale de la vie que le Coran invite les hommes à la réflexion pour constater la nécessité de sauvegarder cette loi dans la vie humaine. Car si cette règle est constante dans le monde matériel, végétal et animal, elle doit l’être aussi dans la vie humaine et cela par la volonté de l’homme, responsable de ses actes. La continuité de la vie et sa stabilité sont liées au respect de cette règle universelle.
Peut-on concevoir l’organisation de la matière sans cette notion de couple qui la fonde ? Le noyau d’atome sans les particules, différentes, positives et neutres qui la composent ? De la même manière, la vie humaine sera fortement perturbée en l’absence d’une relation complémentaire entre l’homme et la femme.
Le couple, constitué d’un homme et d’une femme, est l’unité de base de l’organisation et de la vie humaine.
« Ô vous, les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle… » [Coran, s. 49, v. 13]
Dans la lignée des traditions monothéistes, la religion musulmane ne reconnaît pas d’autres unions conjugales, autre que celle d’un homme et d’une femme. Le Coran fournit des règles détaillées quant au mariage, avec le souci de préserver les hommes de leur propre injustice.
Les paroles de Dieu dans le Coran expliquent que le couple (représenté par un homme et une femme) est l’unité de base de la Création. La différenciation « mâle » et « femelle » existe pour tous les êtres vivants et même au-delà.
« Ô vous, les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle… » [Coran, s. 49, v. 13]
Dans la lignée des traditions monothéistes, la religion musulmane ne reconnaît pas d’autres unions conjugales, autre que celle d’un homme et d’une femme. Le Coran fournit des règles détaillées quant au mariage, avec le souci de préserver les hommes de leur propre injustice.
Les paroles de Dieu dans le Coran expliquent que le couple (représenté par un homme et une femme) est l’unité de base de la Création. La différenciation « mâle » et « femelle » existe pour tous les êtres vivants et même au-delà.
La famille est une valeur essentielle en islam puisque c’est elle qui définit le cadre d’un ordre social harmonieux. Le mariage, qui, lui, est défini comme l’alliance d’un homme et d’une femme, dans le but de former une famille, est le ciment qui la protège et lui offre une sécurité structurante.
D’ailleurs, le Coran qualifie d’ailleurs la relation qui lie l’homme à la femme par le mariage d’« engagement solennel » [s. 4, v. 21].
Ainsi, le texte coranique, la tradition prophétique et la jurisprudence musulmane se positionnent pour la préservation totale de la filiation. La préservation de celle-ci ne veut pas dire qu’un enfant soit forcément élevé par ses deux parents – les divorces et les veuvages ont toujours existé – mais plutôt que son droit à connaître ses origines et donc l’identité de ses parents lui soit garanti. Ainsi, l’adoption simple a la préférence sur l’adoption plénière du fait que cette dernière substitue purement et simplement la filiation d’origine symboliquement actée par le changement irréversible du nom de famille de l’enfant.
La préservation de la filiation permet de préserver la famille plus élargie : grands-parents, oncles, tantes… et ainsi de garantir à l’enfant un espace de solidarité plus grand que celui de ses parents si ceux-ci venaient à disparaître ou à être en incapacité.
D’ailleurs, le Coran qualifie d’ailleurs la relation qui lie l’homme à la femme par le mariage d’« engagement solennel » [s. 4, v. 21].
Ainsi, le texte coranique, la tradition prophétique et la jurisprudence musulmane se positionnent pour la préservation totale de la filiation. La préservation de celle-ci ne veut pas dire qu’un enfant soit forcément élevé par ses deux parents – les divorces et les veuvages ont toujours existé – mais plutôt que son droit à connaître ses origines et donc l’identité de ses parents lui soit garanti. Ainsi, l’adoption simple a la préférence sur l’adoption plénière du fait que cette dernière substitue purement et simplement la filiation d’origine symboliquement actée par le changement irréversible du nom de famille de l’enfant.
La préservation de la filiation permet de préserver la famille plus élargie : grands-parents, oncles, tantes… et ainsi de garantir à l’enfant un espace de solidarité plus grand que celui de ses parents si ceux-ci venaient à disparaître ou à être en incapacité.
Ainsi, ce n’est pas le fait d’être élevé par d’autres personnes que ses parents biologiques qui serait un problème en soi mais le fait que ce même enfant ne puisse avoir accès à l’identité de ses deux parents.
Au contraire, prendre soin d’un enfant orphelin ou délaissé est un acte de grande charité maintes fois loué dans le Coran et la tradition religieuse musulmane, mais sans jamais se substituer aux parents en les effaçant de la conscience de l’enfant.
Si faire le choix d’adopter un enfant se fonde sur un projet d’accueil au sein d’une famille, il est alors nécessaire que cette famille propose les éléments nécessaires à l’épanouissement de l’enfant. Et, là encore, l’amour et les soins ne suffisent pas. La construction de l’identité, y compris de l’identité sexuelle, passe par la présence forte de parents de sexe différents. D’ailleurs, les préconisations de certains spécialistes de l’enfant, quand il se trouve privé de l’un de ses deux parents, seraient de favoriser un lien fort et continu entre l’enfant et une personne de sexe différent de celui-ci parmi ses proches (oncle, tante, grands-parents, etc.) afin de lui apporter les référents complémentaires à sa construction identitaire.
Au contraire, prendre soin d’un enfant orphelin ou délaissé est un acte de grande charité maintes fois loué dans le Coran et la tradition religieuse musulmane, mais sans jamais se substituer aux parents en les effaçant de la conscience de l’enfant.
Si faire le choix d’adopter un enfant se fonde sur un projet d’accueil au sein d’une famille, il est alors nécessaire que cette famille propose les éléments nécessaires à l’épanouissement de l’enfant. Et, là encore, l’amour et les soins ne suffisent pas. La construction de l’identité, y compris de l’identité sexuelle, passe par la présence forte de parents de sexe différents. D’ailleurs, les préconisations de certains spécialistes de l’enfant, quand il se trouve privé de l’un de ses deux parents, seraient de favoriser un lien fort et continu entre l’enfant et une personne de sexe différent de celui-ci parmi ses proches (oncle, tante, grands-parents, etc.) afin de lui apporter les référents complémentaires à sa construction identitaire.
En islam, les relations de filiation et la préservation de la descendance (progéniture) sont tellement importantes qu’elles représentent un élément fondateur du lien social. La descendance est d’ailleurs considérée comme l’une des cinq grandes finalités de la religion musulmane :
« En vous dérobant, ne risqueriez-vous pas de répandre le désordre sur Terre et de rompre vos liens de parenté » [Coran, s. 47, v. 22].
« En vous dérobant, ne risqueriez-vous pas de répandre le désordre sur Terre et de rompre vos liens de parenté » [Coran, s. 47, v. 22].
LE BESOIN D’UNE LOI EST-IL VRAIMENT MESURÉ PAR RAPPORT AUX ENJEUX ?
Pour comprendre l’ampleur de l’enjeu nous devons reprendre les chiffres et nous fonder sur les études en date menées sur le sujet.
D’après le recensement de 1999 par l’INSEE, « 0,3 % des couples (ndlr : pour l'INSEE, un couple se définit par deux personnes vivant sous le même toit) sont constitués de deux personnes de même sexe déclarant une vie en couple, à quoi s’ajoutent 0,6 % d’“amis” de même sexe qui ne se disent pas explicitement en couple mais en constituent vraisemblablement un ». L’Institut national des études démographiques (INED) estimait, en 2005, qu’il y avait en France entre 24 000 et 40 000 enfants vivant au sein d’une famille homoparentale, en grande majorité fondée par un couple de femmes et issu de mariage antérieur hétérosexuel.
Faisons le calcul. La France compte, selon l'INSEE, environ 15 millions de couples ; sur cette dizaine de millions, les couples de même sexe avoisineraient le nombre de 150 000. 300 000 personnes sont donc à priori concernées.
À l’évidence, il s’agit de chiffres dans une proportion totalement marginale et il n’est pas aujourd’hui admissible qu’une minorité au nom de valeurs humanistes, auxquelles nous sommes tous attachés, promeuve ses intérêts propres et personnels au détriment d’une majorité.
Ces chiffres avancés sont-ils représentatifs d’une volonté majoritaire ou marginale ? Font-ils l’unanimité des revendications des personnes dites concernées ? Est-il acceptable de mettre en péril une institution aussi fondatrice que l’est la famille et de gommer des valeurs aussi majeures que le sont la filiation et les liens familiaux pour des chiffres non significatifs et des revendications qui restent à prouver ?
D’après le recensement de 1999 par l’INSEE, « 0,3 % des couples (ndlr : pour l'INSEE, un couple se définit par deux personnes vivant sous le même toit) sont constitués de deux personnes de même sexe déclarant une vie en couple, à quoi s’ajoutent 0,6 % d’“amis” de même sexe qui ne se disent pas explicitement en couple mais en constituent vraisemblablement un ». L’Institut national des études démographiques (INED) estimait, en 2005, qu’il y avait en France entre 24 000 et 40 000 enfants vivant au sein d’une famille homoparentale, en grande majorité fondée par un couple de femmes et issu de mariage antérieur hétérosexuel.
Faisons le calcul. La France compte, selon l'INSEE, environ 15 millions de couples ; sur cette dizaine de millions, les couples de même sexe avoisineraient le nombre de 150 000. 300 000 personnes sont donc à priori concernées.
À l’évidence, il s’agit de chiffres dans une proportion totalement marginale et il n’est pas aujourd’hui admissible qu’une minorité au nom de valeurs humanistes, auxquelles nous sommes tous attachés, promeuve ses intérêts propres et personnels au détriment d’une majorité.
Ces chiffres avancés sont-ils représentatifs d’une volonté majoritaire ou marginale ? Font-ils l’unanimité des revendications des personnes dites concernées ? Est-il acceptable de mettre en péril une institution aussi fondatrice que l’est la famille et de gommer des valeurs aussi majeures que le sont la filiation et les liens familiaux pour des chiffres non significatifs et des revendications qui restent à prouver ?
LE MARIAGE : UNE QUESTION D’AMOUR…. SEULEMENT ?
Le mariage ne doit pas avoir pour unique objet la célébration de l’amour, parce qu’il est d’abord et avant tout un engagement, par un pacte civil incluant des droits et des devoirs réciproques. Sa vocation première est d’ailleurs de protéger les membres d’une même famille dont ils sont issus.
Les générations qui nous ont précédés et qui ont trop souvent gouté aux mariages « de raison » ne le savent que trop. De tout temps, le mariage scellait l’union de deux familles, de deux lignées, de deux héritages.
Si le mariage entre deux personnes de même sexe devient une norme, alors toutes les revendications, même les plus incongrues peuvent, un jour, devenir une norme, au nom du même principe d’égalité.
Si le mariage entre deux personnes de même sexe devenait une norme, alors où s’arrêteront les revendications ? Les plus incongrues peuvent, un jour, être légitimées au nom du même principe d’égalité.
Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie, au nom du sacro-saint amour ? Ne sommes-nous pas en train de suivre une voie où le principe d’égalité ne serait plus défini par des limites et des normes communes, mais par des perceptions personnelles, aussi égoïstes et affectives puissent-elles être ?
Les générations qui nous ont précédés et qui ont trop souvent gouté aux mariages « de raison » ne le savent que trop. De tout temps, le mariage scellait l’union de deux familles, de deux lignées, de deux héritages.
Si le mariage entre deux personnes de même sexe devient une norme, alors toutes les revendications, même les plus incongrues peuvent, un jour, devenir une norme, au nom du même principe d’égalité.
Si le mariage entre deux personnes de même sexe devenait une norme, alors où s’arrêteront les revendications ? Les plus incongrues peuvent, un jour, être légitimées au nom du même principe d’égalité.
Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie, au nom du sacro-saint amour ? Ne sommes-nous pas en train de suivre une voie où le principe d’égalité ne serait plus défini par des limites et des normes communes, mais par des perceptions personnelles, aussi égoïstes et affectives puissent-elles être ?
ÉTHIQUE ET FILIATION
La plupart des dispositions légales relatives au mariage traite de la filiation et suivent à cet égard les lois biologiques, à savoir tout être humain est issu d’un gamète male et d’un gamète femelle, cellules provenant exclusivement d’un homme et d’une femme.
Le mariage vient, tout simplement, s’adosser et appuyer cette vérité scientifique, pour garantir les liens et les solidarités des individus qui seraient le fruit de cette procréation.
Le mariage vise donc à préserver la filiation de toute manipulation contre laquelle l’enfant ne pourrait s’opposer. La présomption de paternité qui s’applique dans le mariage (et même quelques mois avant la célébration du mariage et quelques mois après la fin du mariage) est une conséquence directe de cette volonté du législateur à préserver les liens de filiation.
L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu dans la société. Ne sommes-nous pas en train de jouer dangereusement avec la stabilité psychique et la référence identitaire de nos enfants ?
Le mariage vient, tout simplement, s’adosser et appuyer cette vérité scientifique, pour garantir les liens et les solidarités des individus qui seraient le fruit de cette procréation.
Le mariage vise donc à préserver la filiation de toute manipulation contre laquelle l’enfant ne pourrait s’opposer. La présomption de paternité qui s’applique dans le mariage (et même quelques mois avant la célébration du mariage et quelques mois après la fin du mariage) est une conséquence directe de cette volonté du législateur à préserver les liens de filiation.
L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu dans la société. Ne sommes-nous pas en train de jouer dangereusement avec la stabilité psychique et la référence identitaire de nos enfants ?
L’ENFANT DOIT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UN SUJET À PART ENTIÈRE
Les enfants sont avant tout des individus à part entière, ils ne sont pas élevés pour combler les besoins des adultes. Ils sont élevés et aimés parce qu’ils assurent la relève, la continuité de l’homme et de ses responsabilités sur cette Terre. On ne peut octroyer un droit à l’enfant – comme le droit au logement ou le droit à l’emploi, voire à la distraction.
L’enfant n’est pas un objet que l’on désire, que l’on consomme, et sur lequel l’autorité parentale serait sans cesse transférée et/ou repartagée en fonction de l’évolution de la vie sentimentale des parents. Quelle place aujourd’hui accorde-t-on à nos générations futures, aux adultes en devenir à qui nous souhaitons un avenir à l’environnement serein et stable ?
Enfin, nous souhaitons rappeler que l’homophobie est condamnée par tous. Nous la condamnons fermement, mais cette discrimination n’est pas l’objet du débat.
Il n’est pas non plus ici question de se prononcer en faveur ou contre l’homosexualité, puisque tout individu a le droit de mener sa vie privée comme il l’entend. Il est du devoir de tout un chacun de bien comprendre les conséquences que cela pourrait avoir sur notre société si cette nouvelle forme de mariage et de parentalité entre en considération.
Nous craignons, par ailleurs, que, sous prétexte de promesse électorale à tenir, nous mettions en péril un fondement humain universel.
Dans un monde moderne, globalisé et mouvant par définition, ne sommes-nous pas en train d’effacer, petit à petit, tous nos repères naturels et de déstabiliser ce sur quoi l’humanité s’est toujours fondée et a toujours continué à se préserver ?
Notre devoir de conscience nous oblige à nous opposer à ce projet de loi parce que notre éthique ne nous permet pas de mettre en péril le socle le plus fondamental de notre société.
Parce que la décision dans la précipitation n’a jamais rien apporté de bon, nous invitons les décideurs politiques, principaux responsables et garants des principes universels sur lesquels la République française est fondée et pour lesquelles des hommes et femmes ont péri, à poursuivre une politique familiale favorisant la stabilité du mariage et de la famille.
Nous invitons également la société civile dans son ensemble à s’exprimer et à prendre part à ce débat et à cette prise de décision qui risque de bouleverser irrémédiablement nos vies.
L’enfant n’est pas un objet que l’on désire, que l’on consomme, et sur lequel l’autorité parentale serait sans cesse transférée et/ou repartagée en fonction de l’évolution de la vie sentimentale des parents. Quelle place aujourd’hui accorde-t-on à nos générations futures, aux adultes en devenir à qui nous souhaitons un avenir à l’environnement serein et stable ?
Enfin, nous souhaitons rappeler que l’homophobie est condamnée par tous. Nous la condamnons fermement, mais cette discrimination n’est pas l’objet du débat.
Il n’est pas non plus ici question de se prononcer en faveur ou contre l’homosexualité, puisque tout individu a le droit de mener sa vie privée comme il l’entend. Il est du devoir de tout un chacun de bien comprendre les conséquences que cela pourrait avoir sur notre société si cette nouvelle forme de mariage et de parentalité entre en considération.
Nous craignons, par ailleurs, que, sous prétexte de promesse électorale à tenir, nous mettions en péril un fondement humain universel.
Dans un monde moderne, globalisé et mouvant par définition, ne sommes-nous pas en train d’effacer, petit à petit, tous nos repères naturels et de déstabiliser ce sur quoi l’humanité s’est toujours fondée et a toujours continué à se préserver ?
Notre devoir de conscience nous oblige à nous opposer à ce projet de loi parce que notre éthique ne nous permet pas de mettre en péril le socle le plus fondamental de notre société.
Parce que la décision dans la précipitation n’a jamais rien apporté de bon, nous invitons les décideurs politiques, principaux responsables et garants des principes universels sur lesquels la République française est fondée et pour lesquelles des hommes et femmes ont péri, à poursuivre une politique familiale favorisant la stabilité du mariage et de la famille.
Nous invitons également la société civile dans son ensemble à s’exprimer et à prendre part à ce débat et à cette prise de décision qui risque de bouleverser irrémédiablement nos vies.
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