Sur le vif
C'est un aveu d'impuissance. L'émissaire international des Nations unies pour la Syrie, Kofi Annan a indiqué, jeudi 2 août, qu'il démissionnait. Dès la fin du mois, il ne reprendra pas cette fonction.
Son plan de paix, qui comportait six points pour mettre fin aux violences en Syrie, a effectivement été un échec.
« Je n'ai pas reçu tous les soutiens que la cause méritait. (...) Il y a des divisions au sein de la communauté internationale. Tout cela a compliqué mes devoirs », a déploré Kofi Annan.
La Chine et la Russie, fidèles alliés du régime syrien, ont ainsi opposé à trois reprises leur veto à des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui menaçait le régime de Bachar al-Assad de sanctions en cas de poursuite de la répression de l'opposition.
Le président russe Vladimir Poutine a toutefois regretté la démission du médiateur de l'ONU, en le qualifiant de «diplomate brillant». La Chine a également fait part de ses regrets à la suite de la démission de Kofi Annan.
En février, il avait été chargé par la Ligue arabe et l'ONU de jouer un rôle de médiateur pour mettre un terme aux violences et préparer une transition politique dans le pays. La Syrie avait accepté le plan de paix mais sans le respecter.
Les combats ont démarré il y a 17 mois et se sont intensifiés ces derniers jours à Alep, la capitale économique du pays.
A la mi-juin, l'ONU avait déjà suspendu la mission des 300 casques bleus qui patrouillaient sans pouvoir agir dans le pays.
Lire aussi :
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Son plan de paix, qui comportait six points pour mettre fin aux violences en Syrie, a effectivement été un échec.
« Je n'ai pas reçu tous les soutiens que la cause méritait. (...) Il y a des divisions au sein de la communauté internationale. Tout cela a compliqué mes devoirs », a déploré Kofi Annan.
La Chine et la Russie, fidèles alliés du régime syrien, ont ainsi opposé à trois reprises leur veto à des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui menaçait le régime de Bachar al-Assad de sanctions en cas de poursuite de la répression de l'opposition.
Le président russe Vladimir Poutine a toutefois regretté la démission du médiateur de l'ONU, en le qualifiant de «diplomate brillant». La Chine a également fait part de ses regrets à la suite de la démission de Kofi Annan.
En février, il avait été chargé par la Ligue arabe et l'ONU de jouer un rôle de médiateur pour mettre un terme aux violences et préparer une transition politique dans le pays. La Syrie avait accepté le plan de paix mais sans le respecter.
Les combats ont démarré il y a 17 mois et se sont intensifiés ces derniers jours à Alep, la capitale économique du pays.
A la mi-juin, l'ONU avait déjà suspendu la mission des 300 casques bleus qui patrouillaient sans pouvoir agir dans le pays.
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