La guerre civile en Syrie affame la population dans certaines zones marquées par des affrontements réguliers entre les insurgés et l’armée de Bachar al-Assad.
Pour parer au mieux à la crise humanitaire qui perdure, des responsables religieux ont autorisé la population de zones assiégées à manger chiens, chats, ânes et tout autre animal tué dans des bombardements bien qu’interdits en islam afin de survivre si aucune autre nourriture de subsistance n’est disponible. Une fatwa (avis religieux) qui a bien de solides fondements théologiques.
Alors que le Hajj et l’Aïd el-Kébir vient de s’achever dans la plupart des pays musulmans, un imam s’est interrogé sur la responsabilité du monde musulman dans l’aggravation de la situation en Syrie. « Comment le monde peut-il dormir l’estomac rempli alors que d’autres ont faim, pas loin de la capitale (Damas) ? », a-t-il lancé à un média syrien.
« Est-ce que vous attendez de nous qu’on mange la chair de nos martyrs et nos morts parce que nous avons trop peur pour nos vies ? Vous avez oublié que vous avez des frères et des sœurs dans le sud de Damas (assiégé, ndlr) qui ont faim », a-t-il déclaré.
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Syrie : une fatwa interdit de manger des croissants
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« Est-ce que vous attendez de nous qu’on mange la chair de nos martyrs et nos morts parce que nous avons trop peur pour nos vies ? Vous avez oublié que vous avez des frères et des sœurs dans le sud de Damas (assiégé, ndlr) qui ont faim », a-t-il déclaré.
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