Sans surprise, les négociations entre le régime syrien et l’opposition syrienne se sont soldées par un échec. Le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi, a clôturé, samedi 15 février, les discussions ouvertes en Suisse, il y a trois semaines.
Ne voyant aucune avancée, ce dernier a décidé de mettre fin aux discussions. « Je pense qu'il est préférable que chaque partie rentre et réfléchisse à ses responsabilités, et (dise) si elle veut que ce processus continue ou non », a déclaré M. Brahimi. Il s’est excusé « auprès du peuple syrien dont les espoirs étaient si grands », avant d’ajouter espérer « que les deux parties vont réfléchir un peu mieux et reviendront pour appliquer le communiqué de Genève ».
Cet accord dit de Genève 1, conclu en juin 2012, prévoit la mise en place d’une « autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs ». Mais Bachar Al-Assad n’a pas signifié son intention de céder le pouvoir. Dès l’ouverture de la conférence de paix sur la Syrie dite Genève 2, le 22 janvier, précédant les négociations entre les deux délégations syriennes, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, avait fermement rejeté cette option devant les représentants d’une quarantaine d’Etats.
Soutien de la Coalition nationale syrienne (CNS), l’opposition syrienne, la France a regretté l’échec de ces discussions. « Je condamne l’attitude du régime syrien qui a bloqué toute avancée sur l’établissement d’un gouvernement de transition et multiplié les violences et les actes de terreurs à l’encontre des populations civiles » a commenté Laurent Fabius. A l'inverse, le ministre des Affaires étrangères a salué « le courage et le sens des responsabilités de la Coalition nationale syrienne qui a adopté une position constructive tout au long des négociations ».
« Ceux qui exercent une influence sur le régime doivent l'amener au plus vite à respecter les demandes de la communauté internationale », a ajouté Laurent Fabius, en faisant allusion à la Russie. Cette alliée indéfectible de Bachar Al-Assad a également été accusé par John Kerry, lundi 17 février, de nuire aux efforts de paix visant à mettre fin à un conflit qui dure depuis bientôt trois ans, et qui a fait plus de 130 000 morts.
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Cet accord dit de Genève 1, conclu en juin 2012, prévoit la mise en place d’une « autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs ». Mais Bachar Al-Assad n’a pas signifié son intention de céder le pouvoir. Dès l’ouverture de la conférence de paix sur la Syrie dite Genève 2, le 22 janvier, précédant les négociations entre les deux délégations syriennes, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, avait fermement rejeté cette option devant les représentants d’une quarantaine d’Etats.
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