La ville martyre de Homs est sous les bombes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), un millier de familles seraient encerclées par l’armée régulière de Bachar al-Assad, qui bombarde sans relâche cette zone.
L’inutilité de la présence des 300 Casques bleus en Syrie depuis avril est manifeste. Face à l’intensification des violences du régime et des risques encourus, l’ONU suspend temporairement sa mission. La décision prise samedi 16 juin a pris effet immédiatement : les 300 observateurs ont reçu l’ordre d’arrêter de patrouiller « jusqu’à nouvel ordre ».
Cette mission avait mis en place dans le cadre d’un plan de « paix », accepté par Damas par l’entremise de Kofi Annan, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe. Les termes de l’accord, qui devait mettre fin aux violences, n’ont jamais été respectés par Bachar al-Assad.
La crise en Syrie sera l’objet de discussions lundi 18 et mardi 19 juin en marge du G20 à Los Cabos, au Mexique. Mais l’OSDH a exhorté le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon à intervenir « immédiatement » pour faire cesser les bombardements sur Homs « afin d'évacuer plus de 1 000 familles encerclées », en danger de mort immédiat.
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