« De telles déclarations, adoptées alors que se poursuivent les tueries, donnent l'opportunité (au président Bachar al-Assad) de poursuivre sa politique de destruction pour écraser la révolution du peuple syrien », a déclaré un membre du Conseil national syrien (CNS) à propos de la déclaration adoptée par le Conseil de l'ONU, mercredi 21 mars. Le CNS accuse cette déclaration d'accorder un temps supplémentaire au régime pour poursuivre ses exactions.
Le texte « exhorte » le président syrien à « œuvrer de bonne foi » avec Kofi Annan, nouvel interlocuteur pour l'ONU et la Ligue arabe auprès de la Syrie, pour appliquer le plan de sortie de crise. Il prévoit « l'arrêt effectif de toutes les formes de violence armée par toutes les parties », « la fourniture d'aide humanitaire à toutes les zones affectées par les combats », « la libération des personnes détenues arbitrairement » et un « processus politique ouvert dirigé par les Syriens ».
La déclaration de l'ONU a été atténué, notamment en raison des réticences de la Russie et de la Chine, et ne satisfait pas le commandement des rebelles. Le CNS appelle toujours au départ immédiat de Bachar al-Assad, « sans compromis » à l'heure où la répression se poursuit sur le terrain.
La région de Damas a été le théâtre d'affrontements ces derniers jours entre les soldats fidèles au régime et les déserteurs, regroupés sous la bannière de l'Armée syrienne libre (ASL). La priorité de l'ASL est désormais de recruter parmi les militaires professionnels déserteurs, à l'image du colonel Khaled Mohamed al-Hamoud qui a annoncé jeudi 22 mars, la création du « Conseil militaire de Damas et de sa région qui sera chargé des opérations de l'Armée syrienne libre dans cette région. ».
Les forces fidèles à Bachar al-Assad, continuent leurs attaques sur les bastions rebelles, notamment dans le nord-ouest du pays. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les violences ont fait plus de 9 000 morts en un an en Syrie.
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Le texte « exhorte » le président syrien à « œuvrer de bonne foi » avec Kofi Annan, nouvel interlocuteur pour l'ONU et la Ligue arabe auprès de la Syrie, pour appliquer le plan de sortie de crise. Il prévoit « l'arrêt effectif de toutes les formes de violence armée par toutes les parties », « la fourniture d'aide humanitaire à toutes les zones affectées par les combats », « la libération des personnes détenues arbitrairement » et un « processus politique ouvert dirigé par les Syriens ».
La déclaration de l'ONU a été atténué, notamment en raison des réticences de la Russie et de la Chine, et ne satisfait pas le commandement des rebelles. Le CNS appelle toujours au départ immédiat de Bachar al-Assad, « sans compromis » à l'heure où la répression se poursuit sur le terrain.
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