Sur le vif
Damas a accepté, mardi 27 mars, le plan de sortie de crise de l’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan. Un plan approuvé par Moscou, Pékin et par l’ONU le 21 mars dernier, malgré les réticences du Conseil national syrien(CNS).
Le plan de sortie de crise comporte en effet six points (fin de la violence, amorce d'un dialogue politique, fourniture de l'aide humanitaire, fin des détentions arbitraires, liberté pour les journalistes et libertés civiques pour les Syriens), mais ne prévoit pas le départ de Bachar Al-Assad alors que le conflit syrien a fait plus de 9 000 morts en un an selon l’ONU. Il constitue néanmoins un « compromis acceptable », estime-t-on l'organisation internationale.
La crédibilité du régime syrien dans le respect de ses engagements est très mauvaise. Malgré l’adoption du plan de sortie de crise, les violences continuent sur le terrain. De violents combats ont été signalés mercredi 28 mars dans plusieurs villes et l'armée loyaliste a même fait une brève incursion, la veille, au Liban voisin pour affronter des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé le président syrien Bachar al-Assad à appliquer « immédiatement » le plan.
Parallèlement, des membres de l’opposition syrienne se sont réunis, mardi 27 mars à Istanbul, pour former un « front uni » et bâtir une « république démocratique » syrienne. La majorité des participants a ainsi reconnu le CNS comme le « représentant formel » du peuple syrien.
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Le plan de sortie de crise comporte en effet six points (fin de la violence, amorce d'un dialogue politique, fourniture de l'aide humanitaire, fin des détentions arbitraires, liberté pour les journalistes et libertés civiques pour les Syriens), mais ne prévoit pas le départ de Bachar Al-Assad alors que le conflit syrien a fait plus de 9 000 morts en un an selon l’ONU. Il constitue néanmoins un « compromis acceptable », estime-t-on l'organisation internationale.
La crédibilité du régime syrien dans le respect de ses engagements est très mauvaise. Malgré l’adoption du plan de sortie de crise, les violences continuent sur le terrain. De violents combats ont été signalés mercredi 28 mars dans plusieurs villes et l'armée loyaliste a même fait une brève incursion, la veille, au Liban voisin pour affronter des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé le président syrien Bachar al-Assad à appliquer « immédiatement » le plan.
Parallèlement, des membres de l’opposition syrienne se sont réunis, mardi 27 mars à Istanbul, pour former un « front uni » et bâtir une « république démocratique » syrienne. La majorité des participants a ainsi reconnu le CNS comme le « représentant formel » du peuple syrien.
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