Hicham El Barkani, l’imam de la première mosquée de Polynésie française, a décidé de porter plainte suite aux nombreux propos haineux d'internautes opposés à l’ouverture du lieu de culte musulman, révèle Polynésie Première mardi 10 décembre.
Ce sont les créateurs des groupes Facebook « Non à la pratique ouverte de l’islam en Polynésie », « Non aux islamistes à Tahiti » et « Non à la mosquée à Tahiti » qui sont visés par sa plainte pour provocation à la haine raciale. Ces trois groupes totalisent 2 500 membres, précise la radio polynésienne. Leurs administrateurs risquent 5 ans de prison et 5 millions de francs pacifique (près de 42 000 €) pour provocation publique à la haine raciale.
L’ouverture du premier centre islamique de Tahiti à Papeete, le 15 octobre à l'occasion de l’Aïd el-Kébir, avait fait grand bruit. De nombreux Tahitiens s’y étaient opposés vertement. Un jour après l’inauguration de la mosquée, la mairie de Papeete interdisait son ouverture expliquant qu’aucune demande d'autorisation administrative n’avait été déposée. Des manifestations ont également été organisées. Depuis, la mosquée est toujours fermée.
Lire aussi :
Une manifestation organisée contre une mosquée de Tahiti
La première mosquée de Polynésie ouverte, malaise de la population
L'unique mosquée de Polynésie interdite d’ouverture
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