Le tribunal correctionnel de Papeete a condamné, mardi 18 novembre, Steeve et James B., deux frères âgés de 35 et 46 ans, qui avaient profané le Centre islamique de Tahiti (CIT) à quatre mois de prison avec sursis et 100 000 Francs pacifiques (838 euros) d’amende chacun.
Poursuivis pour « provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion », le ministère public avait requis six mois de prison avec sursis et 100 000 Fcfp. Les profanateurs encouraient jusqu'à un an de prison et 5 millions de Fcfp (41 900 euros).
L’imam Hicham El Berkani du CIT ne s’est pas constitué partie civile et n'a pas demandé réparation. Pendant l’audience, les deux hommes ont affirmé « assumer leur geste » et qu’ils ne recommenceraient pas. « On ne va pas recommencer, on va suivre la loi », a assuré l’aîné des deux. Ils ont aussi indiqué avoir succombé à « une pulsion, en réponse à une provocation » parce que le centre islamique était installé sans autorisation.
Le 27 juin dernier, les deux frères avaient déversé du sang et jeté une tête de porc coupée en deux devant le CIT. Interpellés deux heures après les faits, ils ont indiqué avoir agi par « rejet de l’islam » pendant leur garde à vue. Le centre islamique est l'objet de nombreuses polémiques dans l'archipel depuis son ouverture éclair le 15 octobre 2013 à l’occasion de l’Aïd el-Kébir. Depuis, les responsables du CIT ont déménagé leurs activités cultuelles vers un endroit plus discret afin d'apaiser les esprits.
Poursuivis pour « provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion », le ministère public avait requis six mois de prison avec sursis et 100 000 Fcfp. Les profanateurs encouraient jusqu'à un an de prison et 5 millions de Fcfp (41 900 euros).
L’imam Hicham El Berkani du CIT ne s’est pas constitué partie civile et n'a pas demandé réparation. Pendant l’audience, les deux hommes ont affirmé « assumer leur geste » et qu’ils ne recommenceraient pas. « On ne va pas recommencer, on va suivre la loi », a assuré l’aîné des deux. Ils ont aussi indiqué avoir succombé à « une pulsion, en réponse à une provocation » parce que le centre islamique était installé sans autorisation.
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