© Emmanuel Sallaberry / Twitter
Et de trois. Après les mosquées Nur-El Muhamadi et Al-Houda dans le centre-ville de Bordeaux, c’est au tour de la mosquée de Talence de recevoir la visite d'un groupuscule d’extrême droite local, Action directe identitaire (AD). Dans la nuit du mercredi 8 mars, des tags islamophobes ont été peints sur la façade toute neuve de cette mosquée de l'agglomération bordelaise dont les aménagements intérieurs ne sont pas encore terminés.
Le maire de Talence a immédiatement réagi sur Twitter. « Au nom de la ville de Talence, j’apporte tout mon soutien à celles et ceux qui ont été touchés par ces actes inadmissibles ». Et de réclamer l’identification des auteurs et leur condamnation. « Nous ne baisserons jamais la garde contre ces ennemis de la République », précise-t-il.
Les extrémistes ne se sont pas contentés de s'attaquer à une mosquée. Le centre de demandeurs d'asile de Bègles (CADA) a aussi été visité. Le maire de Bègles a apporté son soutien aux responsables de France Terre d’Asile, qui gèrent le centre installé sur sa commune dont la façade a également été dégradée par des inscriptions racistes. « Ces actes criminels, haineux et racistes ne doivent pas rester impunis », estime l’élu qui demande « une réponse ferme et rapide de l’État français ».
« Qu’ils retournent en Afrique ! » En lettres noires, cette inscription laissée par les extrémistes d'AD fait référence aux propos polémiques tenus par le député du Rassemblement national, Grégoire de Fournas, au sein de l’Assemblée nationale, le 3 novembre dernier. Dans la même nuit, la permanence du député La France Insoumise de la troisième circonscription de Gironde, Loïc Prud'homme, a également été la cible de tags du groupuscule d'extrême droite. Le député réclame lui aussi l'identification des auteurs et la dissolution d'AD.
Mise à jour : Deux jours après ces incidents racistes, c'est la mosquée Al-Farouk de Pessac qui a été visée par des tags haineux d'AD. Le préfet de la Nouvelle-Aquitaine, Etienne Guyot, a dénoncé des « actes intolérables » et a annoncé l’ouverture d’une enquête « pour que les auteurs puissent être identifiés et traduits en justice ».
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