« Vous êtes en vacances mais vous ne pouvez pas partir cette année profiter de la plage et de la douceur de Tel Aviv ? Pas d’inquiétude puisque la Ville Blanche prend ses quartiers d’été à Paris ! » C’est l’image d’Epinal promue par des sites sionistes, en tête desquels on retrouve Cool Israël.
Les militants de cause palestinienne n’en ont pas cru pas leurs yeux à la connaissance d’une pareille initiative dans la capitale française qui se tiendra jeudi 13 août, de 10 h à 22 h, sur le site de Paris Plages, rebaptisée pour l’occasion « Tel Aviv-sur-Seine », entre le pont d’Arcole et le pont Notre-Dame, dans le 4e arrondissement.
La capitale économique israélienne est mise à l’honneur cette année par l’entremise de Lionel Choukroun. L'homme à la tête de la société l’Agence Culturelle, productrice de l’événement, veut « faire vivre aux Parisiens et aux touristes l’expérience de Tel Aviv sans s’y déplacer » le temps d’une journée. L’initiative n’aura été rendue possible que grâce à la mairie de Paris, qui a signé un pacte d’amitié en 2010 du temps de Bertrand Delanoë. Dans la continuité de ce pacte, Anne Hidalgo s'est rendue en mai dernier en Israël, où a été finalisé le partenariat avec Paris Plages.
Les militants de cause palestinienne n’en ont pas cru pas leurs yeux à la connaissance d’une pareille initiative dans la capitale française qui se tiendra jeudi 13 août, de 10 h à 22 h, sur le site de Paris Plages, rebaptisée pour l’occasion « Tel Aviv-sur-Seine », entre le pont d’Arcole et le pont Notre-Dame, dans le 4e arrondissement.
La capitale économique israélienne est mise à l’honneur cette année par l’entremise de Lionel Choukroun. L'homme à la tête de la société l’Agence Culturelle, productrice de l’événement, veut « faire vivre aux Parisiens et aux touristes l’expérience de Tel Aviv sans s’y déplacer » le temps d’une journée. L’initiative n’aura été rendue possible que grâce à la mairie de Paris, qui a signé un pacte d’amitié en 2010 du temps de Bertrand Delanoë. Dans la continuité de ce pacte, Anne Hidalgo s'est rendue en mai dernier en Israël, où a été finalisé le partenariat avec Paris Plages.
Un partenariat vivement dénoncé
C'est « dans le cadre de ses partenariats culturels avec les grandes villes du monde » que Paris accueille Tel Aviv pour une action à destination des « Parisiens qui ne partent pas en vacances », déclare la mairie jeudi 6 août dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Au programme, « des activités ludiques et gratuites, des foodtrucks aux saveurs méditerranéennes et des concerts ».
Taclant l'initiative, les sympathisants de la cause palestinienne sont nombreux à rappeler sur les réseaux sociaux le sort des quatre enfants palestiniens tués par un missile en juillet 2014, lors d'une énième intervention militaire israélienne, alors qu'ils jouaient au football sur une plage de Gaza. Aucun responsable n'a été condamné dans cette affaire, l'armée israélienne ayant annoncé avoir abandonné les poursuites le 11 juin.
Les animateurs et militants de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) en France n’en sont que plus déconcertés, rappelant au passage que Tel Aviv a été construite sur les ruines de plusieurs villages palestiniens. Tel Aviv-sur Seine, une entreprise de promotion d'Israël sur laquelle la mairie de Paris est appelée à revenir.
Mise à jour samedi 8 août : « Tel Aviv n'est pas une ville comme les autres. Construite sur les ruines de 7 villages palestiniens, elle est la capitale reconnue internationalement de l'Etat d'Israël : elle symbolise donc la politique de cet Etat. Par la très faible présence d'habitants palestiniens, elle marque la volonté du régime israélien de se débarrasser de la population autochtone de la Palestine », a réagi BDS France dans un communiqué, considérant l’initiative comme une opération de blanchiment des services de propagande israéliens.
« Célébrer Tel Aviv aujourd’hui à Paris, c'est tenter de normaliser la situation de colonisation, d'apartheid et d'épuration ethnique que subit le peuple palestinien. Quiconque est soucieux des droits humains ne peut le supporter », poursuit l’organisation.
En réponse aux critiques, la mairie de Paris a déclaré qu'elle « adaptera le dispositif de sécurité à la situation en relation avec la préfecture de police de Paris », déclarant vouloir seulement « faire de la pédagogie sur la réalité uniquement festive de l'événement ». En faisant fi de la politique d'occupation israélienne subie par les Palestiniens... « Il est encore temps soit d'annuler cette manifestation, soit d'en modifier radicalement la programmation en permettant, avec la diversité associative et citoyenne parisienne, des rencontres-débats sur les événements de l'an dernier et la situation actuelle » dans la région, a fait savoir Danielle Simonnet, élue de Paris.
Taclant l'initiative, les sympathisants de la cause palestinienne sont nombreux à rappeler sur les réseaux sociaux le sort des quatre enfants palestiniens tués par un missile en juillet 2014, lors d'une énième intervention militaire israélienne, alors qu'ils jouaient au football sur une plage de Gaza. Aucun responsable n'a été condamné dans cette affaire, l'armée israélienne ayant annoncé avoir abandonné les poursuites le 11 juin.
Les animateurs et militants de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) en France n’en sont que plus déconcertés, rappelant au passage que Tel Aviv a été construite sur les ruines de plusieurs villages palestiniens. Tel Aviv-sur Seine, une entreprise de promotion d'Israël sur laquelle la mairie de Paris est appelée à revenir.
Mise à jour samedi 8 août : « Tel Aviv n'est pas une ville comme les autres. Construite sur les ruines de 7 villages palestiniens, elle est la capitale reconnue internationalement de l'Etat d'Israël : elle symbolise donc la politique de cet Etat. Par la très faible présence d'habitants palestiniens, elle marque la volonté du régime israélien de se débarrasser de la population autochtone de la Palestine », a réagi BDS France dans un communiqué, considérant l’initiative comme une opération de blanchiment des services de propagande israéliens.
« Célébrer Tel Aviv aujourd’hui à Paris, c'est tenter de normaliser la situation de colonisation, d'apartheid et d'épuration ethnique que subit le peuple palestinien. Quiconque est soucieux des droits humains ne peut le supporter », poursuit l’organisation.
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