Le meeting intitulé « Palestine vaincra », organisé par le collectif toulousain Coup pour Coup 31 devait se tenir samedi 8 décembre à l'université Toulouse-Le Mirail. Il n’en sera pas ainsi.
Le président de l’université, Jean-Michel Minovez, a en effet décidé d'annuler ce meeting, dans lequel devait intervenir Abu Sami, un journaliste palestinien membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).
Une annulation faite sous la pression du recteur de l’académie de Toulouse, Olivier Dugrip, qui estime que le « risque de trouble à l’ordre public » serait trop grand pour les ignorer, argument fourni par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui a alarmé le rectorat.
L'organisation a salué la décision du recteur, approuvée par le maire (PS) de Toulouse Pierre Cohen. « Nous n'avons pas été les seuls à nous émouvoir de la présence d'un terroriste dans une université française. Ce n'est pas digne d'une université française », a fait savoir Nicole Yardeni, présidente régionale du CRIF.
Les pressions des organisations pro-israéliennes ont eu à nouveau raison de la liberté d’expression dans les universités.
Cette nouvelle censure n’est pas sans rappeler celle qu’ont subi des collectifs universitaires pro-palestiniens ces derniers mois. En février dernier, un colloque universitaire sur l’apartheid en Palestine, un temps autorisé à l’université Paris 8 de Saint-Denis, avait été interdit par le président de l’université pour des supposés « risques de troubles à l’ordre public » à la demande du CRIF.
La faculté avait même été fermée durant deux jours pour empêcher la tenue des conférences, qui s’étaient finalement tenues, à quelques pas de l’université sans aucun trouble.
Le collectif Coup pour coup 31, qui dénonce les pressions du CRIF et ses « méthodes qui visent à empêcher toutes formes de débats en soutien au peuple palestinien », va toutefois maintenir son meeting de samedi en le déplaçant au local du Nouveau Parti anti-capitaliste (NPA). Celui-ci soutient l'initiative comme la Ligue des droits de l'Homme, Europe Ecologie-Les verts et le Parti communiste français.
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Une annulation faite sous la pression du recteur de l’académie de Toulouse, Olivier Dugrip, qui estime que le « risque de trouble à l’ordre public » serait trop grand pour les ignorer, argument fourni par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui a alarmé le rectorat.
L'organisation a salué la décision du recteur, approuvée par le maire (PS) de Toulouse Pierre Cohen. « Nous n'avons pas été les seuls à nous émouvoir de la présence d'un terroriste dans une université française. Ce n'est pas digne d'une université française », a fait savoir Nicole Yardeni, présidente régionale du CRIF.
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