Sur le vif
Le procès de Cassandra Belin s’est tenu mercredi 11 décembre au tribunal correctionnel de Versailles. La jeune femme de 20 ans, qui porte le niqab, était jugée pour outrage à des policiers et port d'une tenue dissimulant le visage dans l'espace public.
En juillet dernier, en plein Ramadan, son contrôle d’identité par des policiers avait dégénéré à Trappes (Yvelines) où elle habite. Sa mère et son mari Mickaël Khiri s’étaient interposés pour la défendre d’un contrôle qu’ils jugeaient brutal. Accusé par les forces de l’ordre de violence sur les policiers, son mari avait été placé en garde à vue.
Pour protester contre l’arrestation du jeune homme âgé de 21 ans, fruit d’une bavure policière selon eux, une centaine de Trappistes s’étaient rassemblés devant le commissariat avant que cette contestation ne débouche sur deux jours d’émeutes. Jugé pour outrage et rébellion contre trois policiers, Mickaël Khiri a écopé de trois mois de prison avec sursis et une amende de 1000 €, début novembre.
Lors du procès de sa femme, la procureure a requis un total de 650 euros d'amende contre elle, correspondant à une amende de 500 euros pour outrage aux forces de l'ordre et une amende de 150 euros pour le port du niqab. La procureure a également demandé l’irrecevabilité de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) contre la loi interdisant le port du voile intégral déposée par Me Philippe Bataille, l’avocat de la prévenue.
Cette dernière n’était pas présente lors de l’audience. « Elle ne veut pas être perçue à tort comme le symbole d'une supposée islamisation rampante », a expliqué son avocat. Son mari, présent au tribunal, a indiqué que son épouse portait toujours le voile intégral et qu'elle était choquée de la tournure des événements. Le délibéré du tribunal est attendu pour le 8 janvier.
Lire aussi :
Trappes : du sursis pour le mari de la femme en niqab contrôlée
Trappes : à l’origine des émeutes, une bavure policière dénoncée
Trappes : enquête sur deux policiers accusés de propos islamophobes
Trappes : les habitants racontent leur vérité aux médias
Trappes : le mari accusé par la police s’exprime (vidéo)
En juillet dernier, en plein Ramadan, son contrôle d’identité par des policiers avait dégénéré à Trappes (Yvelines) où elle habite. Sa mère et son mari Mickaël Khiri s’étaient interposés pour la défendre d’un contrôle qu’ils jugeaient brutal. Accusé par les forces de l’ordre de violence sur les policiers, son mari avait été placé en garde à vue.
Pour protester contre l’arrestation du jeune homme âgé de 21 ans, fruit d’une bavure policière selon eux, une centaine de Trappistes s’étaient rassemblés devant le commissariat avant que cette contestation ne débouche sur deux jours d’émeutes. Jugé pour outrage et rébellion contre trois policiers, Mickaël Khiri a écopé de trois mois de prison avec sursis et une amende de 1000 €, début novembre.
Lors du procès de sa femme, la procureure a requis un total de 650 euros d'amende contre elle, correspondant à une amende de 500 euros pour outrage aux forces de l'ordre et une amende de 150 euros pour le port du niqab. La procureure a également demandé l’irrecevabilité de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) contre la loi interdisant le port du voile intégral déposée par Me Philippe Bataille, l’avocat de la prévenue.
Cette dernière n’était pas présente lors de l’audience. « Elle ne veut pas être perçue à tort comme le symbole d'une supposée islamisation rampante », a expliqué son avocat. Son mari, présent au tribunal, a indiqué que son épouse portait toujours le voile intégral et qu'elle était choquée de la tournure des événements. Le délibéré du tribunal est attendu pour le 8 janvier.
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