Il est devenu banal d'agresser une musulmane en France. Cette violence initiée et alimentée par nos médias, arrondie par le Parlement, a subrepticement glissé hors des rédactions pour inspirer des actes. Le phénomène est donc difficile à dénoncer et le musulman se sent isolé. Mais tôt ou tard, il lui faudra réagir. La nouvelle agression islamophobe de Trappes conforte cette idée.
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, pense que l'islamophobie n'existe pas dans notre pays. Pour le dire, il s'abrite derrière Caroline Fourest. Mais la couleuvre ne passe pas. Car s'il y a, parmi les intellectuels français, des facilitateurs de la peur du musulman, la Fourest figure en bonne place.
Bien sûr, elle le nie. Elle se dit républicaine, de gauche, qui veut juste préserver son camp politique des intrusions islamistes ! Paroles d'extrémiste. Le fait qu'une « salafiste de la gauche » conseille un ministre de la République montre que le musulman ne peut plus compter sur l'Etat pour se protéger des dérives islamophobes. Il lui faut s'organiser pour agir en conséquence.
Nommer la peur du musulman, c'est diagnostiquer un mal dont souffre la France depuis quelques années. Notre pays est malade de son islam. Comme dans l'Allemagne de la fin des années 1930, ils sont unanimes sur les causes : « Le contexte social, la crise économique, etc. ». Si le gouvernement inverse la courbe du chômage, la peur du musulman reculera d'elle-même. C'est ce que l'on nous raconte. D'ici là, on peut faire l'autruche, laisser le mal courir !
Aujourd'hui, à Trappes, la musulmane est braconnée. On fait le guet dans la voiture. Voici une belle bête ! Elle porte un voile... On met pied à terre et s'acharne sur la proie. Puis, impunément, on se retire jusqu'à la prochaine battue, puisque l'islamophobie n'existe pas. Mais alors que pensent ces hommes, deux citoyens sains d'esprit, lorsqu'ils sortent chasser ? La question mérite d'être posée. Leur crime a bien un mobile et leur geste a du sens ; c'est cela qu'on voudrait nous nier.
Non ! L'islamophobie existe en France aujourd'hui ! Vincent Geisser a vu juste, dans « La Nouvelle Islamophobie ». C'est une idéologie ordinaire qui essentialise le citoyen à sa religion islam. Une idéologie mesquine, qui s'exprime par des glissements sémantiques médiatiques. Une idéologie imbécile, qui soupçonne le musulman d'ici de complicité avec tout musulman d'ailleurs. D'où ces bandes organisées pour casser du musulman, à commencer par les plus visibles en burqa et en hijab.
La burqa est illégale ; pourquoi le hijab ne l'est-il pas ? Puisque tous deux ont la même source islam. Comme Valls, comme Fourest, l'islamophobe a peur pour notre République face à nos intégristes musulmans. Avec des activistes comme Alain Seksig, ce sont des loges maçonniques qui se laissent gagner par cette phobie à la mode en menaçant d'exclure des musulmanes de l'université.
L'islamophobe juge l'islam contraire aux valeurs républicaines. La visibilité du vêtement lui offre un point d'accès pour dramatiser sa pensée. Du plus haut sommet de l'Etat, M. Sarkozy a dit que « la burqa n'est pas la bienvenue sur le sol de la République ». Donc, si burqa et hijab continuent de se pavaner dans nos rues, c'est que l'Etat a reculé sur ses valeurs ! Ainsi pense l'islamophobe.
Une idéologie est un système cohérent de pensées qui a ses schémas propres. On ne peut prétendre la combattre en niant son existence. Lundi 12 août, à Trappes, une jeune fille a le visage lacéré. Un « fait divers », diront nos médias complices parce que l'islamophobie n'existe pas. Pas en France !
Qu'on se souvienne cependant : le nazisme n'est pas né avec les chambres à gaz. Il commence par essentialiser le juif pour ensuite faire passer des lois idéologiques. Face à ses citoyens musulmans, depuis quelques années, la France prend cette voie. C'est pourquoi, à Trappes, des cauchemars viendront à jamais hanter le sommeil d'une adolescente parce qu'elle est musulmane dans ce pays !
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, pense que l'islamophobie n'existe pas dans notre pays. Pour le dire, il s'abrite derrière Caroline Fourest. Mais la couleuvre ne passe pas. Car s'il y a, parmi les intellectuels français, des facilitateurs de la peur du musulman, la Fourest figure en bonne place.
Bien sûr, elle le nie. Elle se dit républicaine, de gauche, qui veut juste préserver son camp politique des intrusions islamistes ! Paroles d'extrémiste. Le fait qu'une « salafiste de la gauche » conseille un ministre de la République montre que le musulman ne peut plus compter sur l'Etat pour se protéger des dérives islamophobes. Il lui faut s'organiser pour agir en conséquence.
Nommer la peur du musulman, c'est diagnostiquer un mal dont souffre la France depuis quelques années. Notre pays est malade de son islam. Comme dans l'Allemagne de la fin des années 1930, ils sont unanimes sur les causes : « Le contexte social, la crise économique, etc. ». Si le gouvernement inverse la courbe du chômage, la peur du musulman reculera d'elle-même. C'est ce que l'on nous raconte. D'ici là, on peut faire l'autruche, laisser le mal courir !
Aujourd'hui, à Trappes, la musulmane est braconnée. On fait le guet dans la voiture. Voici une belle bête ! Elle porte un voile... On met pied à terre et s'acharne sur la proie. Puis, impunément, on se retire jusqu'à la prochaine battue, puisque l'islamophobie n'existe pas. Mais alors que pensent ces hommes, deux citoyens sains d'esprit, lorsqu'ils sortent chasser ? La question mérite d'être posée. Leur crime a bien un mobile et leur geste a du sens ; c'est cela qu'on voudrait nous nier.
Non ! L'islamophobie existe en France aujourd'hui ! Vincent Geisser a vu juste, dans « La Nouvelle Islamophobie ». C'est une idéologie ordinaire qui essentialise le citoyen à sa religion islam. Une idéologie mesquine, qui s'exprime par des glissements sémantiques médiatiques. Une idéologie imbécile, qui soupçonne le musulman d'ici de complicité avec tout musulman d'ailleurs. D'où ces bandes organisées pour casser du musulman, à commencer par les plus visibles en burqa et en hijab.
La burqa est illégale ; pourquoi le hijab ne l'est-il pas ? Puisque tous deux ont la même source islam. Comme Valls, comme Fourest, l'islamophobe a peur pour notre République face à nos intégristes musulmans. Avec des activistes comme Alain Seksig, ce sont des loges maçonniques qui se laissent gagner par cette phobie à la mode en menaçant d'exclure des musulmanes de l'université.
L'islamophobe juge l'islam contraire aux valeurs républicaines. La visibilité du vêtement lui offre un point d'accès pour dramatiser sa pensée. Du plus haut sommet de l'Etat, M. Sarkozy a dit que « la burqa n'est pas la bienvenue sur le sol de la République ». Donc, si burqa et hijab continuent de se pavaner dans nos rues, c'est que l'Etat a reculé sur ses valeurs ! Ainsi pense l'islamophobe.
Une idéologie est un système cohérent de pensées qui a ses schémas propres. On ne peut prétendre la combattre en niant son existence. Lundi 12 août, à Trappes, une jeune fille a le visage lacéré. Un « fait divers », diront nos médias complices parce que l'islamophobie n'existe pas. Pas en France !
Qu'on se souvienne cependant : le nazisme n'est pas né avec les chambres à gaz. Il commence par essentialiser le juif pour ensuite faire passer des lois idéologiques. Face à ses citoyens musulmans, depuis quelques années, la France prend cette voie. C'est pourquoi, à Trappes, des cauchemars viendront à jamais hanter le sommeil d'une adolescente parce qu'elle est musulmane dans ce pays !