Cassandra Belin, condamnée mercredi 8 janvier à un mois de prison avec sursis et à 150 euros d’amende pour port du niqab, a décidé de faire appel, a annoncé son avocat, Me Philippe Bataille, mercredi 15 janvier.
Sa cliente, rendue coupable d'avoir insulté et menacé des policiers, conteste sa peine, plus lourde que les réquisitions faites par la procureure, lors de son procès qui s’est tenu le 11 décembre.
La jeune femme de 20 ans fait également appel au sujet de sa question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l'interdiction du voile intégral, jugée irrecevable par le tribunal. « Je maintiens que la loi sur l'interdiction du voile intégral a un caractère extrêmement contestable. J'attends donc avec impatience la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme sur le sujet », a commenté Me Bataille. Cette juridiction, saisie en 2011 par une jeune Française musulmane, devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines.
L'avocat souhaite également « en savoir plus sur le rôle joué par les policiers » qui ont contrôlé Cassandra Belin. Une information judiciaire a été ouverte en novembre dernier pour « incitation à la haine et à la discrimination raciale » à l'encontre d'un des policiers qui avait partagé une photo à caractère islamophobe via Facebook.
Absente lors de son premier procès, Cassandra Belin pourrait venir « s'expliquer » lors de l'audience en appel, selon son avocat.
En juillet 2013, à Trappes (Yvelines), son contrôle d’identité avait dégénéré. Accusé par les forces de l’ordre de violence sur les policiers, son mari Mickaël Khiri avait été placé en garde à vue. Pour protester contre son arrestation, une centaine de Trappistes s’étaient rassemblés devant le commissariat avant que cette contestation ne débouche sur deux jours d’émeutes.
Jugé pour outrage et rébellion contre trois policiers, Mickaël Khiri a écopé de trois mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 € en novembre 2013.
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La jeune femme de 20 ans fait également appel au sujet de sa question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur l'interdiction du voile intégral, jugée irrecevable par le tribunal. « Je maintiens que la loi sur l'interdiction du voile intégral a un caractère extrêmement contestable. J'attends donc avec impatience la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme sur le sujet », a commenté Me Bataille. Cette juridiction, saisie en 2011 par une jeune Française musulmane, devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines.
L'avocat souhaite également « en savoir plus sur le rôle joué par les policiers » qui ont contrôlé Cassandra Belin. Une information judiciaire a été ouverte en novembre dernier pour « incitation à la haine et à la discrimination raciale » à l'encontre d'un des policiers qui avait partagé une photo à caractère islamophobe via Facebook.
Absente lors de son premier procès, Cassandra Belin pourrait venir « s'expliquer » lors de l'audience en appel, selon son avocat.
En juillet 2013, à Trappes (Yvelines), son contrôle d’identité avait dégénéré. Accusé par les forces de l’ordre de violence sur les policiers, son mari Mickaël Khiri avait été placé en garde à vue. Pour protester contre son arrestation, une centaine de Trappistes s’étaient rassemblés devant le commissariat avant que cette contestation ne débouche sur deux jours d’émeutes.
Jugé pour outrage et rébellion contre trois policiers, Mickaël Khiri a écopé de trois mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 € en novembre 2013.
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