Le policier à l'origine du contrôle d'identité le 18 juillet qui a dérapé à Trappes (Yvelines) s’est constitué partie civile contre le couple de confession musulmane, a annoncé son avocat cette semaine dans une interview au Point.
Depuis 10 ans en fonction à Trappes, le policier, par la voix de son avocat Thibault de Montbrial, accuse le mari de la jeune femme en niqab de l’avoir frappé et tenter de l’étrangler et s’insurge contre « la campagne médiatique orchestrée autour de ce couple » qu’il qualifie de « mensongère » et qui l’a « profondément choqué » et « écœuré ».
Décrit comme un policier « irréprochable qui n'a jamais connu de problème disciplinaire, et encore moins de problème de violence », l’avocat raconte que le contrôle a été « courtois mais ferme » et nie « toute insulte, discrimination ou violence ». Selon le policier, Mickaël, dont la femme aurait refusé de retirer son voile, « s'est jeté sur (son) client qui a reçu un coup de poing sur la pommette droite et a aujourd'hui un œdème de 3 centimètres. Ensuite l'homme s'est agrippé à son cou en l'étranglant ».
Après leur garde à vue, « la femme voilée a continué à refuser de retirer son voile au commissariat. Elle a finalement accepté de la faire devant une officier de police judiciaire femme », indique-t-il, précisant que « ce n'est pas la première fois que cette habitante refuse de se soumettre à ce genre de contrôle ».
Depuis 10 ans en fonction à Trappes, le policier, par la voix de son avocat Thibault de Montbrial, accuse le mari de la jeune femme en niqab de l’avoir frappé et tenter de l’étrangler et s’insurge contre « la campagne médiatique orchestrée autour de ce couple » qu’il qualifie de « mensongère » et qui l’a « profondément choqué » et « écœuré ».
Décrit comme un policier « irréprochable qui n'a jamais connu de problème disciplinaire, et encore moins de problème de violence », l’avocat raconte que le contrôle a été « courtois mais ferme » et nie « toute insulte, discrimination ou violence ». Selon le policier, Mickaël, dont la femme aurait refusé de retirer son voile, « s'est jeté sur (son) client qui a reçu un coup de poing sur la pommette droite et a aujourd'hui un œdème de 3 centimètres. Ensuite l'homme s'est agrippé à son cou en l'étranglant ».
Après leur garde à vue, « la femme voilée a continué à refuser de retirer son voile au commissariat. Elle a finalement accepté de la faire devant une officier de police judiciaire femme », indique-t-il, précisant que « ce n'est pas la première fois que cette habitante refuse de se soumettre à ce genre de contrôle ».
Une image partagée sur la page Facebook du policier.
Le contenu de sa page Facebook dénoncé
Une version qui diverge totalement de celui du couple et de témoins oculaires présents lors de l’interpellation. Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), pour sa part, soutient toujours le couple et révèle sur son site avoir suivi et consigné l'ensemble des éléments contenus sur la page Facebook du policier.
Aucun élément d’information sur le contrôle n’est délivré pour éclairer le fait mais le CCIF dénonce les commentaires et images partagées sur sa page. « On y apprend par exemple, que le policier de Trappes (et certains de ses collègues) se "régalent" chaque soir d'émeute à Trappes », dit le CCIF, captures d’écran à l’appui.
Une des images présentes sur sa page [à droite] fait aussi bondir : issue du groupe « Les femmes blanches sont les plus belles », elle présente une femme portant le niqab, le logo de la ville de Trappes avec l'inscription « La douceur de vivre ».
Une attitude qui fait écho aux propos scandaleux tenus sur un site non officiel dédié à la police municipale et nationale après les événements de Trappes. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a déclaré avoir ouvert une enquête sur cette affaire.
Aucun élément d’information sur le contrôle n’est délivré pour éclairer le fait mais le CCIF dénonce les commentaires et images partagées sur sa page. « On y apprend par exemple, que le policier de Trappes (et certains de ses collègues) se "régalent" chaque soir d'émeute à Trappes », dit le CCIF, captures d’écran à l’appui.
Une des images présentes sur sa page [à droite] fait aussi bondir : issue du groupe « Les femmes blanches sont les plus belles », elle présente une femme portant le niqab, le logo de la ville de Trappes avec l'inscription « La douceur de vivre ».
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