Les entreprises jouent « un rôle déterminant dans la capacité d’Israël à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité », conclut le jury du Tribunal Russell sur la Palestine, ce lundi 22 novembre, à l’issue d’une session de deux jours à Londres, qui avait pour but de juger les multinationales complices d’Israël.
« Au cours des deux derniers jours, le Tribunal a pris note des preuves irréfutables de la complicité des entreprises dans les violations, par Israël, du droit international relatives à : la fourniture d'armes, la construction et le maintien du Mur illégal de séparation et dans l'établissement, le maintien et la fourniture de services, notamment financiers, aux implantations illégales, qui existent toutes dans le cadre d'une occupation illégale du territoire palestinien », peut-on lire dans le communiqué publié ce lundi sur le site officiel du TRP.
Douze entreprises, dont Véolia et Alstom, ont été invitées à participer, mais aucune n’a répondu à l’appel du TRP. Face à l’incapacité des États à mettre fin à leurs agissements, le Tribunal en appelle à la société civile pour renforcer la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).
Le Comité demande également aux États non seulement de promouvoir cette campagne, mais aussi de protéger les droits de ceux qui participent aux actions jugées légaux de BDS. Allusion faite à la France, où des militants sont actuellement aux prises avec la justice. L’intégralité des conclusions de la session de Londres seront publiées début décembre.
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« Au cours des deux derniers jours, le Tribunal a pris note des preuves irréfutables de la complicité des entreprises dans les violations, par Israël, du droit international relatives à : la fourniture d'armes, la construction et le maintien du Mur illégal de séparation et dans l'établissement, le maintien et la fourniture de services, notamment financiers, aux implantations illégales, qui existent toutes dans le cadre d'une occupation illégale du territoire palestinien », peut-on lire dans le communiqué publié ce lundi sur le site officiel du TRP.
Douze entreprises, dont Véolia et Alstom, ont été invitées à participer, mais aucune n’a répondu à l’appel du TRP. Face à l’incapacité des États à mettre fin à leurs agissements, le Tribunal en appelle à la société civile pour renforcer la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).
Le Comité demande également aux États non seulement de promouvoir cette campagne, mais aussi de protéger les droits de ceux qui participent aux actions jugées légaux de BDS. Allusion faite à la France, où des militants sont actuellement aux prises avec la justice. L’intégralité des conclusions de la session de Londres seront publiées début décembre.
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