Sur le vif
Amina, la jeune Femen tunisienne, n’en a pas fini avec la justice. Elle comparaissait, jeudi 30 mai, devant le tribunal de Kairouan pour port prohibé d’un aérosol lacrymogène. Pour ces faits, la lycéenne a été condamnée à une amende de 300 dinars (150 euros environ) mais la justice a ordonné son maintien en détention et de nouvelles charges ont été retenues contre elles.
Le juge d’instruction en charge du dossier a précisé à l’AFP que la jeune femme de 18 ans sera interrogée le 5 juin dans le cadre de nouvelles poursuites pour atteinte aux bonnes mœurs et profanation de cimetière, des délits passibles de six mois et deux ans de détention.
Il a même laissé entendre que la jeune femme de 18 ans pourrait être poursuivie dans le cadre de la section « association de malfaiteurs » dont les peines peuvent atteindre de six à 12 ans de prison. L’un des avocats de la jeune femme, Mokhtar Janène, a confirmé qu’un« mandat de dépôt a été émis » pour ces raisons.
Amina avait été arrêtée, dimanche 19 mai, après avoir peint « FEMEN » sur le muret entourant le cimetière mitoyen de la grande mosquée de Kairouan, dans le centre du pays.
Trois des militantes Femen, deux Françaises et une Allemande, ont été arrêtées, mercredi 29 mai, lors d’une manifestation seins nus à Tunis où elles réclamaient la libération d’Amina. A l’heure actuelle, elles sont toujours en détention. Leur avocat, Souheib Bahri, a indiqué qu’elles avaient « comparu (jeudi) devant le procureur qui les a placées en état d’arrestation pour les traduire en justice ». Selon lui, les accusations retenues contre elles seront connues vendredi.
En Tunisie, l'« atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique » est passible de six mois de prison.
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Il a même laissé entendre que la jeune femme de 18 ans pourrait être poursuivie dans le cadre de la section « association de malfaiteurs » dont les peines peuvent atteindre de six à 12 ans de prison. L’un des avocats de la jeune femme, Mokhtar Janène, a confirmé qu’un« mandat de dépôt a été émis » pour ces raisons.
Amina avait été arrêtée, dimanche 19 mai, après avoir peint « FEMEN » sur le muret entourant le cimetière mitoyen de la grande mosquée de Kairouan, dans le centre du pays.
Trois des militantes Femen, deux Françaises et une Allemande, ont été arrêtées, mercredi 29 mai, lors d’une manifestation seins nus à Tunis où elles réclamaient la libération d’Amina. A l’heure actuelle, elles sont toujours en détention. Leur avocat, Souheib Bahri, a indiqué qu’elles avaient « comparu (jeudi) devant le procureur qui les a placées en état d’arrestation pour les traduire en justice ». Selon lui, les accusations retenues contre elles seront connues vendredi.
En Tunisie, l'« atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique » est passible de six mois de prison.
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