La Tunisie sombre en pleine crise politique. Le Premier ministre Hamadi Jebali avait prévenu : s’il ne réussit pas à former un gouvernement « apolitique », il démissionnera. C’est fait mardi 19 février.
Il a présenté officiellement sa démission à Moncef Marzouki, président de la République tunisienne, après leur entrevue.
La mort récente de Chokri Belaïd, une figure de la gauche tunisienne, a poussé Hamadi Jebali à chercher des solutions pour mettre fin à la crise politique, en souhaitant former un nouveau gouvernement « composé de membres n’appartenant pas à des partis politiques ».
Son initiative a été formellement rejetée par son propre parti, Ennahdha, présidé par Rached Ghannouchi qui souhaite se maintenir au pouvoir.
Article mis à jour dans la soirée du 19 février, après l'annonce officielle de Hamadi Jebali.
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