Une entorse est venue s’ajouter à la déclaration du ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Ben Salem, sur l’autorisation du niqab au sein des universités à partir de cette nouvelle rentrée. Les médias nationaux et étrangers ont interprété cette déclaration comme un feu vert donné aux étudiantes au visage voilé. Mais le conseiller du ministre, Mourad Yaâcoubi, a apporté un démenti à ce sujet, affirmant que la presse a mal compris la déclaration du ministre.
A cet effet, Mourad Yaâcoubi a indiqué que, d’une part, la liberté vestimentaire relève des libertés individuelles et, d’autre part, qu'il est inadmissible qu’une personne accède à l’université sans décliner son identité. Il faut attendre le résultat d’une réunion dans les prochains jours, entre les conseils scientifiques et les responsables des universités pour savoir si le niqab est réellement admis pour cette année universitaire, d’après le site Africa Time.
Par ailleurs, une enquête réalisée en ligne par la société Tunisie Sondage, auprès de 217 enseignants universitaires, révèle que 69 % des répondants n’approuvent pas le port du niqab durant les cours dans les amphithéâtres des universités.
A fortiori, 71,1 % considèrent que nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler le visage. Le risque d’intrusion est pris en considération par 55,7 % des sondés, rapporte le site d’information Kapitalis.com.
Enfin, le problème de vérification de l’identité des étudiantes en niqab lors des examens est évoqué par 64 % des enseignants universitaires.
Lire aussi :
Tunisie : le niqab autorisé dans les universités
A cet effet, Mourad Yaâcoubi a indiqué que, d’une part, la liberté vestimentaire relève des libertés individuelles et, d’autre part, qu'il est inadmissible qu’une personne accède à l’université sans décliner son identité. Il faut attendre le résultat d’une réunion dans les prochains jours, entre les conseils scientifiques et les responsables des universités pour savoir si le niqab est réellement admis pour cette année universitaire, d’après le site Africa Time.
Par ailleurs, une enquête réalisée en ligne par la société Tunisie Sondage, auprès de 217 enseignants universitaires, révèle que 69 % des répondants n’approuvent pas le port du niqab durant les cours dans les amphithéâtres des universités.
A fortiori, 71,1 % considèrent que nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler le visage. Le risque d’intrusion est pris en considération par 55,7 % des sondés, rapporte le site d’information Kapitalis.com.
Enfin, le problème de vérification de l’identité des étudiantes en niqab lors des examens est évoqué par 64 % des enseignants universitaires.
Lire aussi :
Tunisie : le niqab autorisé dans les universités