A l’occasion de la Fête de la Femme en Tunisie, Béji Caid Essebsi a promis, dimanche 13 août, que de nombreuses lois défavorables aux femmes vont bientôt être amendées.
« Je demande aussi au ministre de la Justice de revoir le circulaire numéro 73 car nous avons plusieurs Tunisiennes mariées à des étrangers », a déclaré le président de la Tunisie. La circulaire du 5 novembre 1973 interdit à une femme tunisienne d’épouser un non-musulman. Le chef de l’Etat a appelé son Premier ministre Youssef Chahed et le ministre de la Justice Ghazi Jeribi à travailler sur le contenu de cette circulaire « archaïque », précisant que «la Constitution tunisienne permet d’opérer une révision de ce texte ». « Nos filles partent à l’étranger pour faire leurs études, il arrive qu’elles épousent des étrangers non-musulmans et aujourd’hui, cette circulaire est devenue caduque », ajouta-t-il.
« Je salue la proposition du chef de l’Etat qui va mettre fin à des années d’hypocrisie et résoudre des problématiques familiales rocambolesques », s’est réjouit la députée et militante des droits de l’homme, Bochra Belhaj Hmida, dans les colonnes du média tunisien Business News. Cette disposition « mettra fin aux conversions, opportunistes, à la religion musulmane, des étrangers souhaitant épouser des Tunisiennes », lit-on.
« Je demande aussi au ministre de la Justice de revoir le circulaire numéro 73 car nous avons plusieurs Tunisiennes mariées à des étrangers », a déclaré le président de la Tunisie. La circulaire du 5 novembre 1973 interdit à une femme tunisienne d’épouser un non-musulman. Le chef de l’Etat a appelé son Premier ministre Youssef Chahed et le ministre de la Justice Ghazi Jeribi à travailler sur le contenu de cette circulaire « archaïque », précisant que «la Constitution tunisienne permet d’opérer une révision de ce texte ». « Nos filles partent à l’étranger pour faire leurs études, il arrive qu’elles épousent des étrangers non-musulmans et aujourd’hui, cette circulaire est devenue caduque », ajouta-t-il.
« Je salue la proposition du chef de l’Etat qui va mettre fin à des années d’hypocrisie et résoudre des problématiques familiales rocambolesques », s’est réjouit la députée et militante des droits de l’homme, Bochra Belhaj Hmida, dans les colonnes du média tunisien Business News. Cette disposition « mettra fin aux conversions, opportunistes, à la religion musulmane, des étrangers souhaitant épouser des Tunisiennes », lit-on.
L'égalité devant l'héritage
Outre la question du mariage, Béji Caid Essebsi souhaite aussi apporter d’autres garanties concernant l’égalité entre les hommes et les femmes. « Une commission a été créée ce matin qui aura comme prérogative de voir comment peut-on mettre en place l'égalité dans l'héritage », a-t-il annoncé, ajoutant que « aller vers la parité ne veut pas dire aller à l'encontre de la religion. Nous avons un État civil mais son peuple est musulman, et celui qui veut diriger un État doit prendre en compte les sentiments de ses citoyens. C'est pour ça que nous allons dans la direction de la parité dans tous les domaines ».
Le président tunisien a réaffirmé qu’ « aujourd'hui, la femme est l'égale de l'homme », étayant son argumentation en rapportant quelques chiffres : « 60 % des médecins sont des femmes, 75 % des dentistes et des pharmaciens sont des femmes, 35 % de femmes ingénieurs, 41% de femmes juges, 43 % de femmes avocats. »
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