Une soixantaine d’associations tunisiennes font front commun pour réclamer l’autorisation aux femmes de se marier avec des non-musulmans.
Elles ont appelé, lundi 27 mars, à l'abrogation d'une circulaire prônant une telle interdiction depuis 1973, estimant qu’elle viole la liberté de conscience et la non-discrimination entre les citoyens inscrites dans la Constitution ainsi que dans diverses conventions internationales ratifiées par la Tunisie en matière de libertés individuelles et d’égalité entre les hommes et les femmes.
En Tunisie comme dans d'autres pays à majorité musulmane, un certificat de conversion du futur conjoint délivré par le mufti de la République est actuellement exigé pour enregistrer toute union entre une femme considérée comme musulmane et un ex-non-musulman, auquel cas leur mariage ne saurait être reconnu en Tunisie, de même que les enfants qui naîtraient de l'union. Une telle formalité n’est en revanche pas exigée des Tunisiens souhaitant épouser une non-musulmane.
La loi n'est pas inscrite dans le Code du statut personnel adopté en 1956 sous l'ère Bourguiba mais elle a été formalisée au travers d'une circulaire du ministre de la Justice 17 ans plus tard. Une règle qui tire son origine d'une loi coutumière islamique à laquelle s’accorde une large majorité de jurisconsultes musulmans.
Dans le collectif, on retrouve l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l'Association tunisienne de soutien aux minorités (ATSM), le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) ou encore la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH). Toutes espèrent un retrait de la circulaire d'ici novembre 2017, 44 ans après sa promulgation.
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