Un appel pour une journée de prière en hommage aux victimes de l'attaque raciste de l'église méthodiste Emanuel à Charleston a été lancé par des responsables d'une organisation musulmane américaine.
« A l'heure où les musulmans à travers les Etats-Unis effectuent le mois du Ramadan, nous recommandons vivement les communautés de réfléchir sur le besoin de combattre la haine par la tolérance, de chercher la justice pour ceux qui ont été assassinés et prier pour la paix », a déclaré, dès le vendredi 19 juin, Zainab Chaudry, directrice du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) dans le Maryland, qui appelle aussi ses coreligionnaires « à prier pour réconcilier notre nation et à faire des invocations collectives pour que les crimes racistes cessent ».
L'ensemble des organisations musulmanes américaines ont condamné l'attaque et plusieurs de leurs représentants se sont déplacés à l’église Emanuel pour présenter leurs condoléances. Le Cercle islamique d'Amérique du Nord (ICNA) a dénoncé « des attaques terroristes à caractère raciste contre des espaces sacrés des Afro-américains, particulièrement des églises, (qui) ont malheureusement été une partie continue de l'histoire religieuse afro-américaine depuis la fin des années 1800 quand des chrétiens noirs ont été séparés des blancs à cause de le la haine raciale et ont formé leurs propres églises ». L'organisation a appelé ses membres à être généreux à l'égard des familles des victimes.
« A l'heure où les musulmans à travers les Etats-Unis effectuent le mois du Ramadan, nous recommandons vivement les communautés de réfléchir sur le besoin de combattre la haine par la tolérance, de chercher la justice pour ceux qui ont été assassinés et prier pour la paix », a déclaré, dès le vendredi 19 juin, Zainab Chaudry, directrice du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) dans le Maryland, qui appelle aussi ses coreligionnaires « à prier pour réconcilier notre nation et à faire des invocations collectives pour que les crimes racistes cessent ».
L'ensemble des organisations musulmanes américaines ont condamné l'attaque et plusieurs de leurs représentants se sont déplacés à l’église Emanuel pour présenter leurs condoléances. Le Cercle islamique d'Amérique du Nord (ICNA) a dénoncé « des attaques terroristes à caractère raciste contre des espaces sacrés des Afro-américains, particulièrement des églises, (qui) ont malheureusement été une partie continue de l'histoire religieuse afro-américaine depuis la fin des années 1800 quand des chrétiens noirs ont été séparés des blancs à cause de le la haine raciale et ont formé leurs propres églises ». L'organisation a appelé ses membres à être généreux à l'égard des familles des victimes.
Dylann Roof, la haine raciste incarnée
« Les gens de conscience devraient s’unir pour rejeter toutes les formes du discours de haine et les discours qui stéréotypent et marginalisent les compatriotes américains, en particulier les minorités. Il est également temps pour une sérieuse discussion sur l'équilibre entre les droits relatifs aux armes à feu et leur contrôle », a déclaré la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA).
C’est dans la soirée du 17 juin qu’un jeune homme blanc a tiré sur des fidèles venus assister à une séance d’étude de la Bible dans cette église de Charleston, en Caroline du Sud. Fondée en 1816, c'est l’une des plus vieilles églises noires de la ville et même de la côte est des Etats-Unis. Les motivations racistes de l'auteur de l'attaque, qui a fait neuf morts dont le pasteur, ne font plus aucun doute. Dans un site internet qui porte son nom, il signe un long manifeste raciste prônant la suprématie blanche.
Le principal suspect a été interpellé le lendemain à Shelby, en Caroline du Nord, à 400 kilomètres du lieu de l'attentat. Dylann Roof, 21 ans, a avoué ses actes précisant qu’il voulait déclencher « une guerre raciale ». Le ministère de la justice fédérale a ouvert une enquête pour « crime motivé par la haine ». Dylann Roof, a été formellement inculpé et placé en détention. Le premier office dominical s'est tenu dimanche 21 juin dans l'église de Charleston pour la première fois depuis la tuerie. Des centaines de paroissiens ont fait acte de présence.
Le débat sur les armes à feu est à nouveau relancé. Mais de massacres en massacres, le débat ne donne lieu à aucune mesure concrète pour, du moins, restreindre leur circulation. Le droit de porter des armes est garanti par le second amendement de la Constitution américaine.
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