L'ancien imam radical de la mosquée londonienne de Finsbury Park, Abou Hamza al-Masri, accusé d'activités liées au terrorisme, a comparu samedi 7 octobre devant un tribunal fédéral de New York après son extradition de Grande-Bretagne, vendredi soir.
Il est accusé par Washington d'être impliqué dans une prise d'otages au Yémen en 1998, qui s'est soldée par la mort de quatre otages, et de soutenir Al-Qaïda pour avoir tenté d'ouvrir un camp d'entraînement dans l'Oregon (Etats-Unis).
Pour ces faits, les Etats-Unis ont demandé son extradition de Grande-Bretagne où l'imam résidait. Outre-Manche, l’imam d’origine égyptienne de 54 ans, de son vrai nom Moustafa Kamal Mustafa, s’est fait connaître pour ses prêches anti-occidentaux enflammés. Il a été condamné, en février 2006, à sept ans de prison en Grande-Bretagne pour incitation au meurtre et à la haine raciale.
Abou Hamza, qui se battait depuis des années contre son extradition, a été livré avec quatre hommes, également soupçonnés de terrorisme. Selon les termes des décisions de justice européenne, ils doivent être jugés devant des juridictions civiles aux Etats-Unis mais la peine de mort ne peut être requise à leur encontre.
Devant le tribunal fédéral de New-York, samedi 7 octobre, Abou Hamza n’a comparu que dix minutes, le temps de se voir notifier les charges retenues contre lui. L’homme borgne et amputé des deux mains n’a pas pu garder les prothèses qu’ils portent habituellement lors de l’audience. Via son avocat commis d’office, il a demandé qu’elles lui soient rendues et qu’il fasse l'objet d'un suivi médical.
La question de savoir s'il plaide ou non coupable ne lui a pas été posée. « Vous avez le droit de rester silencieux », lui a déclaré le juge. Le prêcheur est attendu de nouveau devant la justice mardi 9 octobre. S’il est reconnu coupable, il risque la prison à perpétuité sans libération conditionnelle.
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L'imam radical Abou Hamza al-Masri aurait faussement revendiqué sa paternité
Il est accusé par Washington d'être impliqué dans une prise d'otages au Yémen en 1998, qui s'est soldée par la mort de quatre otages, et de soutenir Al-Qaïda pour avoir tenté d'ouvrir un camp d'entraînement dans l'Oregon (Etats-Unis).
Pour ces faits, les Etats-Unis ont demandé son extradition de Grande-Bretagne où l'imam résidait. Outre-Manche, l’imam d’origine égyptienne de 54 ans, de son vrai nom Moustafa Kamal Mustafa, s’est fait connaître pour ses prêches anti-occidentaux enflammés. Il a été condamné, en février 2006, à sept ans de prison en Grande-Bretagne pour incitation au meurtre et à la haine raciale.
Abou Hamza, qui se battait depuis des années contre son extradition, a été livré avec quatre hommes, également soupçonnés de terrorisme. Selon les termes des décisions de justice européenne, ils doivent être jugés devant des juridictions civiles aux Etats-Unis mais la peine de mort ne peut être requise à leur encontre.
Devant le tribunal fédéral de New-York, samedi 7 octobre, Abou Hamza n’a comparu que dix minutes, le temps de se voir notifier les charges retenues contre lui. L’homme borgne et amputé des deux mains n’a pas pu garder les prothèses qu’ils portent habituellement lors de l’audience. Via son avocat commis d’office, il a demandé qu’elles lui soient rendues et qu’il fasse l'objet d'un suivi médical.
La question de savoir s'il plaide ou non coupable ne lui a pas été posée. « Vous avez le droit de rester silencieux », lui a déclaré le juge. Le prêcheur est attendu de nouveau devant la justice mardi 9 octobre. S’il est reconnu coupable, il risque la prison à perpétuité sans libération conditionnelle.
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