Alors que la Guyane est traversée par une crise sociale sans précédent, Nicolas Dupont-Aignan a choisi ce moment pour formuler ses regrets quant à une de ses propositions faite en 2014 : ouvrir un centre de détention de Cayenne, chef-lieu du département d’outre-mer, afin d'accueillir les anciens combattants partis en Syrie et en Irak et les éloigner ainsi de la métropole.
« Je propose qu'on rétablisse à Cayenne un centre de détention qui permette d'isoler ces fous furieux », avait-il alors déclaré. Ses propos avaient alors choqué les Guyanais, considérant la proposition de l'homme politique comme représentative de sa totale déconsidération envers leur territoire. Cayenne est en effet connu pour avoir longtemps abrité un bagne. Des prisonniers politiques y étaient envoyés depuis 1852 jusqu'à sa fermeture en 1938 .
A moins d’un mois de la présidentielle, le président de Debout la France a regretté, lundi 27 mars, une erreur, estimant avoir « blessé les Guyanais ». Sa proposition n’en est pas moins morte. « Je pense plutôt qu’il faudra un territoire vide. J’ai pensé aux Îles Kerguelen », un archipel français au sud de l'océan Indien, a-t-il indiqué.
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