Bonne nouvelle pour les chibanis. A compter du 1er janvier 2016, ces vieux travailleurs immigrés, souvent à la retraite, pourront choisir librement leur lieu de résidence sans perdre leurs prestations selon un décret paru jeudi au Journal officiel le 8 octobre.
Auparavant, ils devaient séjourner au moins six mois sur le territoire français, loin de leurs familles, souvent en foyers ou dans des hôtels insalubres, pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et ainsi faire valoir leur droit.
Cette nouvelle disposition, prévue dans la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 14 février 2014, mettra ainsi fin à une injustice à l’endroit des chibanis, « qui ont tant apporté à la France », indique Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Dès l’année prochaine, avec le lancement d’une aide spécifique pouvant aller jusqu’à 550€ par mois, ils auront le choix de séjourner où ils veulent, notamment dans leur pays d’origine.
Dans un communiqué diffusé vendredi 9 octobre, Patrick Kanner se réjouit de « cette belle avancée pour les 35 000 personnes concernées, dont une grande partie d'entre eux réside dans les quartiers politique de la ville ».
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L’acquisition de la nationalité française facilitée pour les chibanis
Une solution de relogement à Paris pour les chibanis expulsés
Les chibanis à l’honneur à la mosquée de Vigneux
Auparavant, ils devaient séjourner au moins six mois sur le territoire français, loin de leurs familles, souvent en foyers ou dans des hôtels insalubres, pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) et ainsi faire valoir leur droit.
Cette nouvelle disposition, prévue dans la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 14 février 2014, mettra ainsi fin à une injustice à l’endroit des chibanis, « qui ont tant apporté à la France », indique Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Dès l’année prochaine, avec le lancement d’une aide spécifique pouvant aller jusqu’à 550€ par mois, ils auront le choix de séjourner où ils veulent, notamment dans leur pays d’origine.
Dans un communiqué diffusé vendredi 9 octobre, Patrick Kanner se réjouit de « cette belle avancée pour les 35 000 personnes concernées, dont une grande partie d'entre eux réside dans les quartiers politique de la ville ».
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