La collection de vêtements que s’apprête à présenter Nzinga Knight lors de la Fashion Week de New York, qui démarre jeudi 6 septembre, est bien loin de ce qui est habituellement mis à l’honneur sur les podiums. Loin des décolletés et des mini-jupes, la créatrice musulmane mise sur des manches longues et des tissus opaques pour proposer des vêtements conformes à l’islam.
Musulmane pratiquante et voilée, Nzinga Knight propose une collection qui ravira bon nombre de femmes qui veulent rester pudiques. « Mes créations sont sensuelles, mystérieuses et innovantes », indique la jeune femme de 31 ans à l’AFP. Ils s’adressent aux « femmes qui sont heureuses d'être des femmes », explique-t-elle.
Sa collection dénote clairement de ce qui se fait habituellement. En lançant sa ligne, en 2008, la créatrice trouve les couturiers obnubilés par « les décolletés et le dos » des mannequins. « Beaucoup de femmes portent (certains vêtements) parce que les magazines leur disent de les porter, et il me semblait que tous les créateurs avaient le même point de vue », juge-t-elle.
Nzinga Knight, dont les parents venus de Trinidad et de Guyana se sont convertis à l'islam après leur arrivée à New York, décide de rester conforme aux codes moraux de sa religion tout en intégrant son sens du style new-yorkais. Résultat : « Mon esthétique manquait vraiment sur le marché », dit-elle. « C'est très distinct (du reste), et cela me donne un avantage », ajoute-t-elle.
« Le fait que je sois à New York, née New-Yorkaise, et qu'ici la mode soit si importante, mais aussi que je sois issue de la culture caraïbéenne et que je sois musulmane... J'incarne beaucoup de choses », juge également la jeune femme alors que l’univers de la mode compte peu de couturiers noirs et encore moins de musulmans.
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Les dessous de la mode musulmane
Musulmane pratiquante et voilée, Nzinga Knight propose une collection qui ravira bon nombre de femmes qui veulent rester pudiques. « Mes créations sont sensuelles, mystérieuses et innovantes », indique la jeune femme de 31 ans à l’AFP. Ils s’adressent aux « femmes qui sont heureuses d'être des femmes », explique-t-elle.
Sa collection dénote clairement de ce qui se fait habituellement. En lançant sa ligne, en 2008, la créatrice trouve les couturiers obnubilés par « les décolletés et le dos » des mannequins. « Beaucoup de femmes portent (certains vêtements) parce que les magazines leur disent de les porter, et il me semblait que tous les créateurs avaient le même point de vue », juge-t-elle.
Nzinga Knight, dont les parents venus de Trinidad et de Guyana se sont convertis à l'islam après leur arrivée à New York, décide de rester conforme aux codes moraux de sa religion tout en intégrant son sens du style new-yorkais. Résultat : « Mon esthétique manquait vraiment sur le marché », dit-elle. « C'est très distinct (du reste), et cela me donne un avantage », ajoute-t-elle.
« Le fait que je sois à New York, née New-Yorkaise, et qu'ici la mode soit si importante, mais aussi que je sois issue de la culture caraïbéenne et que je sois musulmane... J'incarne beaucoup de choses », juge également la jeune femme alors que l’univers de la mode compte peu de couturiers noirs et encore moins de musulmans.
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