Sur le vif
Le mouvement Black Lives Matter, né aux Etats-Unis après la mort de Michael Brown en 2014, fait du bruit jusqu'en Palestine. Une délégation du groupe s’est rendu à Bil’in, un village de Cisjordanie dont plus de la moitié de la surface a été annexé par Israël pour la construction d’un mur de séparation.
Sur sa page Facebook vendredi 29 juillet, le mouvement a décrit Bil’in de « territoire de la Palestine occupée où des résistants sont engagés dans un mouvement de protestation non-violent ».
« Dans son combat pour la dignité, la justice et la liberté, le mouvement Black Lives est engagé dans la convergence globale des luttes des peuples opprimés, en l’occurrence celle du peuple de Palestine occupée et d’autres communautés indigènes qui depuis des décennies, résistent à l’occupation de leur terre, le nettoyage ethnique et l’effacement de leur histoire », dit le communiqué de BLM.
Le message de l’organisation se conclut par un soutien à la campagne BDS qui « lutte pour la liberté, la justice et l’égalité pour les Palestiniens et la fin du soutien international à l’occupation ». Des militants afro-américains ont pris part à une des manifestations pacifiques que les habitants de Bil’in organisent chaque vendredi depuis 11 ans.
Lire aussi :
#BLMFrance : Black Lives Matter s'exporte en France contre la négrophobie
« Cinq caméras brisées » : « Filmer, c’est ma façon de résister »
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