L’anthropologue Dounia Bouzar annonce lundi 30 mai dans un communiqué la création d’une école de déradicalisation « accessible par tous, gratuitement, et par Internet dès janvier 2017 ». Les modules proposés seront « adapté au public jeune et au public adulte ». Certains modules seront payants mais aboutiront à la remise d’une qualification conditionnée à des travaux dirigés et des évaluations.
La nouvelle école se veut interdisciplinaire et sollicitera la « contribution d’experts spécifiques ». Des « jihadistes repentis » seront sollicités pour analyser et décrypter « les différentes interprétations de l’islam ».
Dounia Bouzar annonce également le changement du nom de sa structure. Le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam devient le Centre de prévention de déradicalisation et de suivi individuel. En février 2016, le CPDSI avait renoncé à une subvention de 595 000 euros allouée par le ministère de l’Intérieur suite aux débats autour de la déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs d’actes terroristes. L’anthropologue crée, pour pallier aux besoins du CPDSI, une fondation d’entreprise non lucrative, à partir « du capital de la société Bouzar Expertises ».
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