Une famille originaire de Cherbourg, dont un membre a été victimes des attentats du 13 novembre, à la rencontre des musulmans. © La Manche Libre
Clémentine, 26 ans, et Anaïs, 28 ans, les sœurs de Guillaume, 33 ans, tué vendredi 13 novembre à Paris à la terrasse du café restaurant La Belle Équipe, rue de Charonne, ont décidé de rencontrer les musulmans de leur ville à la mosquée de Cherbourg-Octeville. Avec leurs compagnons, elles sont allées voir des « Français comme nous » pour prévenir les amalgames.
Absente, leur autre sœur Lucile, 28 ans, s’est dit « présente par le cœur », de même que la mère Myriam qui, trop affectée, n’a pas pu être présente physiquement. « Nous avons pris la décision samedi, une heure après avoir appris son décès » ont expliqué les deux sœurs à Ouest France le 15 novembre. « Nous voulons vraiment montrer aux gens que nous, famille de victime, nous ne voulons pas d'amalgames. Notre frère avait tellement d'amis de nationalités et de religions différentes. Beaucoup de nos amis sont musulmans et sont très mal. »
Dès le 14 novembre déjà, Anais, qui se rendait pour la première fois dans le lieu de culte communal, prévenait contre tout risque d’amalgames : « Nous sommes effondrés par cette terrible nouvelle… Perdre mon frère dans ce tragique attentat me laisse dans un état que vous n'imaginez même pas… Par pitié, n'en rajoutez pas avec des amalgames. Le racisme mal placé ne m'aide pas du tout ainsi que pour ma famille », implorait-elle.
Très émus, les musulmans ont été particulièrement touchés par ce geste d’une grande humanité, alors que la famille n’a pas encore fait son deuil ni même enterré son fils et frère. Clément Reynaud, secrétaire adjoint de l'Association culturelle islamique de Cherbourg-Octeville (ACI), a vivement remercié la famille. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, d'un soutien financier ou autre, nous sommes là. Les portes de la mosquée sont grandes ouvertes », a-t-il déclaré, cité par La Manche Libre.. Malgré la douleur indicible liée à la perte d'un être cher en de telles circonstances, le courage et la générosité de la famille est particulièrement admirable.
Absente, leur autre sœur Lucile, 28 ans, s’est dit « présente par le cœur », de même que la mère Myriam qui, trop affectée, n’a pas pu être présente physiquement. « Nous avons pris la décision samedi, une heure après avoir appris son décès » ont expliqué les deux sœurs à Ouest France le 15 novembre. « Nous voulons vraiment montrer aux gens que nous, famille de victime, nous ne voulons pas d'amalgames. Notre frère avait tellement d'amis de nationalités et de religions différentes. Beaucoup de nos amis sont musulmans et sont très mal. »
Dès le 14 novembre déjà, Anais, qui se rendait pour la première fois dans le lieu de culte communal, prévenait contre tout risque d’amalgames : « Nous sommes effondrés par cette terrible nouvelle… Perdre mon frère dans ce tragique attentat me laisse dans un état que vous n'imaginez même pas… Par pitié, n'en rajoutez pas avec des amalgames. Le racisme mal placé ne m'aide pas du tout ainsi que pour ma famille », implorait-elle.
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