Ahmad Al Haddad, mufti de Dubai
Selon le site Internet de France 24, le grand mufti de Dubaï, Ahmed Al-Haddad aurait émis une fatwa en février, autorisant les femmes à devenir grand mufti dans les pays musulmans.
« Récemment, on m’a demandé si une femme avait le droit de devenir mufti. J’ai répondu « oui » parce que rien dans la religion ne l’en empêche » a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par France 24.
Celui-ci motive sa fatwa par le fait que « i[Aicha, la femme du prophète Mohammed et certaines savantes de son époque [570-632] étaient muftis. L’accès à ce « poste », dépendait du niveau de connaissances en matière de religion de la personne concernée]i ».
L’auteur de l’article précise que cet avis du mufti rappelle la fatwa lancée en 2003 par Soad Saleh, professeure des études islamiques à l’université Al-Azhar du Caire. Celle-ci réclamait alors « le droit de désigner une femme mutfi en Egypte » mais pour répondre aux « questions concernant les femmes uniquement ». Bien qu’il n’y ait pas eu de suite concrète donnée à cette fatwa, l’universitaire a ouvert le débat en Egypte.
La réelle avancée avec cette fatwa émiratie est qu’elle « autorise la femme à devenir mufti pour les femmes, mais aussi pour les hommes ». Pour Ahmed Al-Haddad, « Ce n’est pas contraire à la religion ».
France 24 rapporte les avis d’autres savants musulmans favorables à cette autorisation. Ainsi, pour le professeur saoudien Abdallah Attayar, « La masculinité n’est pas une condition pour devenir mufti. Une femme peut le devenir ».
Contacté par France 24, le mufti de la mosquée de Paris confirme « Un mufti doit bien connaitre le Coran, la langue arabe, la Sunna, les coutumes et les précédentes fatwas. Il n’a jamais été dit qu’il faut qu’il soit un homme ».
Mais Ahmed Al-Haddad regrette « le manque de femmes compétentes pour prétendre au poste » et le fait que l’avis d’un mufti soit « non contraignant ».
A l’heure actuelle, tous les muftis dans le monde musulman sont des hommes et le débat, bien qu’ouvert, reste sujet à controverse. D’ailleurs selon El-Haddad, seule une décision politique permettra réellement l’accès des femmes à la fonction de mufti aux Emirats arabes unis.
« Récemment, on m’a demandé si une femme avait le droit de devenir mufti. J’ai répondu « oui » parce que rien dans la religion ne l’en empêche » a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par France 24.
Celui-ci motive sa fatwa par le fait que « i[Aicha, la femme du prophète Mohammed et certaines savantes de son époque [570-632] étaient muftis. L’accès à ce « poste », dépendait du niveau de connaissances en matière de religion de la personne concernée]i ».
L’auteur de l’article précise que cet avis du mufti rappelle la fatwa lancée en 2003 par Soad Saleh, professeure des études islamiques à l’université Al-Azhar du Caire. Celle-ci réclamait alors « le droit de désigner une femme mutfi en Egypte » mais pour répondre aux « questions concernant les femmes uniquement ». Bien qu’il n’y ait pas eu de suite concrète donnée à cette fatwa, l’universitaire a ouvert le débat en Egypte.
La réelle avancée avec cette fatwa émiratie est qu’elle « autorise la femme à devenir mufti pour les femmes, mais aussi pour les hommes ». Pour Ahmed Al-Haddad, « Ce n’est pas contraire à la religion ».
France 24 rapporte les avis d’autres savants musulmans favorables à cette autorisation. Ainsi, pour le professeur saoudien Abdallah Attayar, « La masculinité n’est pas une condition pour devenir mufti. Une femme peut le devenir ».
Contacté par France 24, le mufti de la mosquée de Paris confirme « Un mufti doit bien connaitre le Coran, la langue arabe, la Sunna, les coutumes et les précédentes fatwas. Il n’a jamais été dit qu’il faut qu’il soit un homme ».
Mais Ahmed Al-Haddad regrette « le manque de femmes compétentes pour prétendre au poste » et le fait que l’avis d’un mufti soit « non contraignant ».
A l’heure actuelle, tous les muftis dans le monde musulman sont des hommes et le débat, bien qu’ouvert, reste sujet à controverse. D’ailleurs selon El-Haddad, seule une décision politique permettra réellement l’accès des femmes à la fonction de mufti aux Emirats arabes unis.