Sur le vif
La mosquée La Sunna, à Tourcoing dans le Nord, ouvre ses portes aux enseignants du privé catholique à leur demande. Afin de mieux accueillir et comprendre leurs élèves musulmans, un groupe de professeurs de trois écoles catholiques ont signifié leur envie de se familiariser avec les préceptes de l’islam, rapporte Nord-Eclair.
« Dans nos écoles sont inscrits des enfants issus de familles musulmanes. On a à cœur de les accueillir le mieux possible, d'éviter toute boulette tout en gardant notre identité. C'est important de connaître la religion de ceux qu'on côtoie », explique une enseignante.
« Pour nous c'est un peu une première », reconnaît Thierry Vanholderbeke, animateur pastoral à la direction diocésaine de l'enseignement catholique à l'origine, avec Pascal Dame, délégué diocésain à l'interreligieux et président de Roubaix Espérance, de cette formation inédite, dispensée en deux fois trois heures.
Le choix de La Sunna n’est pas hasardeux. La mosquée, qui a vu le jour en 1982, est la plus vieille de la ville. Rachid Sahri, président du collectif des institutions musulmanes de Roubaix et guide de cette visite, n'a éludé aucune question, notamment celles concernant la place de la femme dans la société islamique.
« Nous sommes avant tout des citoyens. Les intégristes, ce sont ceux qui pensent qu'ils sont les seuls à avoir tout compris des textes. Chez nous, comme chez vous, vous ne trouverez pas deux personnes qui ont le même rapport à la foi. Le but d'Allah, ce n'est pas d'avoir des petits soldats en uniforme », a-t-il fait savoir au public. En ces temps où l’islam n’est pas en odeur de sainteté, cette démarche d’ouverture renforce un peu plus le dialogue interreligieux et interculturel.
Lire aussi :
Les religions disent « non » au débat sur l’islam
Sarkozy veut un débat sur l’islam en/de France, mais la France en veut-elle ?
Rentrée scolaire : zéro grève dans les écoles musulmanes
« Dans nos écoles sont inscrits des enfants issus de familles musulmanes. On a à cœur de les accueillir le mieux possible, d'éviter toute boulette tout en gardant notre identité. C'est important de connaître la religion de ceux qu'on côtoie », explique une enseignante.
« Pour nous c'est un peu une première », reconnaît Thierry Vanholderbeke, animateur pastoral à la direction diocésaine de l'enseignement catholique à l'origine, avec Pascal Dame, délégué diocésain à l'interreligieux et président de Roubaix Espérance, de cette formation inédite, dispensée en deux fois trois heures.
Le choix de La Sunna n’est pas hasardeux. La mosquée, qui a vu le jour en 1982, est la plus vieille de la ville. Rachid Sahri, président du collectif des institutions musulmanes de Roubaix et guide de cette visite, n'a éludé aucune question, notamment celles concernant la place de la femme dans la société islamique.
« Nous sommes avant tout des citoyens. Les intégristes, ce sont ceux qui pensent qu'ils sont les seuls à avoir tout compris des textes. Chez nous, comme chez vous, vous ne trouverez pas deux personnes qui ont le même rapport à la foi. Le but d'Allah, ce n'est pas d'avoir des petits soldats en uniforme », a-t-il fait savoir au public. En ces temps où l’islam n’est pas en odeur de sainteté, cette démarche d’ouverture renforce un peu plus le dialogue interreligieux et interculturel.
Lire aussi :
Les religions disent « non » au débat sur l’islam
Sarkozy veut un débat sur l’islam en/de France, mais la France en veut-elle ?
Rentrée scolaire : zéro grève dans les écoles musulmanes
Qui sommes-nous ?
