La fondation Brigitte Bardot, a vivement critiqué la tenue d'une formation sur l'abattage rituel à Grenoble
Une formation sur l’abattage rituel, prévue dimanche à Grenoble, a été "reportée à une date ultérieure". C’est ce qu’à annoncé, dimanche, l’association d’information et de défense des consommateurs musulmans (ASIDCOM) à l’initiative de cette réunion d’information annoncée comme "une première en France". Selon l’association, cette formation, organisée pour 80 personnes visait à communiquer aux "pères de familles" "les bonnes pratiques en matière de sacrifice rituel ainsi que les exigences réglementaires relatives à l'hygiène, les risques pour la santé publique et l'environnement, la bien traitance des animaux et la portée spirituelle et sociale de l'Aïd Al Adha". La mairie de Grenoble avait pourtant donné son feu vert à l’ASIDCOM qui devait se réunir dans une salle municipale.
Mais, dès jeudi dernier, la fondation Brigitte Bardot, a vivement dénoncé cette initiative qu’elle a qualifié de "véritable appel à l’abattage clandestin". Christophe Marie, responsable du bureau de protection animale de la fondation ne comprend pas pourquoi "cette formation s’adresse aux pères de famille". "On ne s’improvise pas abatteur" a-t-il déclaré. A cela, le président de l'ASIDCOM, Hadj Abel Aziz Di Spigno a tenu à préciser qu’il "n’était pas question de former des professionnels, ni d’encourager l’abattage clandestin".
"On regrette que l’Etat se mette à genoux devant la fondation" a déclaré hier à l’AFP M. Di Spigno. Dès vendredi soir, le Ministère de l’Intérieur a menacé d’interdire cette formation. Gérard Gachet, porte-parole du ministère, a déclaré ce jour-là à l'AFP qu'il avait été demandé au préfet de l'Isère "d'intervenir" auprès du maire de Grenoble et de l'association "afin qu'ils reviennent sur leur décision" de tenir cette réunion. Le porte parole a tenu à rappeler la fermeté du ministère quant au "respect de la loi" en matière d'abattage.
De son coté, la ville de Grenoble qui refusait d’entrer dans la controverse, avait estimé qu’il n'y avait pas là de "bonnes raisons" de s’opposer à la tenue de cette réunion, en affirmant, toutefois, qu'elle respecterait "une éventuelle décision de l'État".
La directive est tombée samedi matin. Le préfet de l’Isère a demandé dans une lettre transmise à Michel Destot, député maire (PS) de Grenoble "de ne pas mettre à disposition la salle municipale afin de ne pas permettre le déroulement de cette formation"*. Une interdiction "difficile à comprendre" du coté de la mairie qui finalement avait été informée plus tôt par l'ASIDCOM "de son intention de reporter sa formation".
* Brigitte Bardot obtient l'interdiction d'une formation aux sacrifices rituels, libelyon.blogs.libération
Mais, dès jeudi dernier, la fondation Brigitte Bardot, a vivement dénoncé cette initiative qu’elle a qualifié de "véritable appel à l’abattage clandestin". Christophe Marie, responsable du bureau de protection animale de la fondation ne comprend pas pourquoi "cette formation s’adresse aux pères de famille". "On ne s’improvise pas abatteur" a-t-il déclaré. A cela, le président de l'ASIDCOM, Hadj Abel Aziz Di Spigno a tenu à préciser qu’il "n’était pas question de former des professionnels, ni d’encourager l’abattage clandestin".
"On regrette que l’Etat se mette à genoux devant la fondation" a déclaré hier à l’AFP M. Di Spigno. Dès vendredi soir, le Ministère de l’Intérieur a menacé d’interdire cette formation. Gérard Gachet, porte-parole du ministère, a déclaré ce jour-là à l'AFP qu'il avait été demandé au préfet de l'Isère "d'intervenir" auprès du maire de Grenoble et de l'association "afin qu'ils reviennent sur leur décision" de tenir cette réunion. Le porte parole a tenu à rappeler la fermeté du ministère quant au "respect de la loi" en matière d'abattage.
De son coté, la ville de Grenoble qui refusait d’entrer dans la controverse, avait estimé qu’il n'y avait pas là de "bonnes raisons" de s’opposer à la tenue de cette réunion, en affirmant, toutefois, qu'elle respecterait "une éventuelle décision de l'État".
La directive est tombée samedi matin. Le préfet de l’Isère a demandé dans une lettre transmise à Michel Destot, député maire (PS) de Grenoble "de ne pas mettre à disposition la salle municipale afin de ne pas permettre le déroulement de cette formation"*. Une interdiction "difficile à comprendre" du coté de la mairie qui finalement avait été informée plus tôt par l'ASIDCOM "de son intention de reporter sa formation".
* Brigitte Bardot obtient l'interdiction d'une formation aux sacrifices rituels, libelyon.blogs.libération