Sur le vif
Une manifestation contre l'islamophobie organisée à Lille a rassemblé environ 200 personnes le 28 février.
Plus de 200 personnes - 500 selon les organisateurs - se sont réunies à Lille, samedi 28 février, pour dénoncer l’islamophobie, à l’appel du Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP). Elles ont manifesté pour dénoncer l’explosion des actes islamophobes, plus nombreux depuis les attentats qu'en 2014. De nombreux partisans d’extrême gauche étaient de la manifestation.
« Stop à l'islamophobie (...) que nous dénonçons comme un racisme d'Etat », clame Audrey, membre du FUIQP. « Ce vent d’islamophobie ne vient pas d’en bas, mais d’en haut. Aujourd’hui, politiques et journalistes peuvent vomir sur l’islam sans qu’il y ait de réaction. Il y a quinze ans, ça aurait été impossible », estime de son côté Laila, une manifestante dont les propos sont rapportés par La Voix du Nord. « On a les mêmes signaux que dans les années 30. J’espère que ça ne finira pas pareil », s’inquiète elle Anaïs.
« Il y a une banalisation du passage à l’acte », se désole le sociologue Saïd Bouamama, militant du FUIQP qui a pris part au rassemblement, et dénonce « l’islamalgame ». « Les gens se sentent autorisés par la scène politico-médiatique et cet islamalgame qui mélange tout » accuse-t-il, cité par le quotidien nordiste.
Après plusieurs prises de parole place de la République, où ils étaient rassemblés, les manifestants ont pris la direction de Wazemmes, un quartier populaire de la ville. Pancartes, drapeaux et poings gantés levés – le symbole du FUIQP – ils ont défilé au son d’« islamophobie, ça suffit ! » ou « voilées, non voilées, solidarité ».
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« Stop à l'islamophobie (...) que nous dénonçons comme un racisme d'Etat », clame Audrey, membre du FUIQP. « Ce vent d’islamophobie ne vient pas d’en bas, mais d’en haut. Aujourd’hui, politiques et journalistes peuvent vomir sur l’islam sans qu’il y ait de réaction. Il y a quinze ans, ça aurait été impossible », estime de son côté Laila, une manifestante dont les propos sont rapportés par La Voix du Nord. « On a les mêmes signaux que dans les années 30. J’espère que ça ne finira pas pareil », s’inquiète elle Anaïs.
« Il y a une banalisation du passage à l’acte », se désole le sociologue Saïd Bouamama, militant du FUIQP qui a pris part au rassemblement, et dénonce « l’islamalgame ». « Les gens se sentent autorisés par la scène politico-médiatique et cet islamalgame qui mélange tout » accuse-t-il, cité par le quotidien nordiste.
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