A Nice, une salle de prière a été fermée, tôt dans la matinée lundi 17 novembre, sur ordre de la préfecture. Celle-ci avait obtenu le mandat pour exécuter l’avis d’expulsion de l'association culturelle des Rives du Paillon, prononcé par la justice à la demande de Côte d'Azur Habitat, propriétaire des lieux.
« Le tribunal d'instance avait prononcé le 11 février 2008 l'expulsion de l'association de ce local qui n'est pas adapté pour recevoir du public », a expliqué la sénatrice UMP Dominique Estrosi-Sassone, présidente de Côte d'Azur Habitat, à Metronews.
La salle d’une surface de 70 m², transformé en lieu de culte musulman, était occupée depuis 2002 par les Rives du Paillon, qui avait alors obtenu de l'ancienne direction de l'office HLM le droit d'occuper cette salle. Le conflit a éclaté en 2007 entre les deux parties mais « nous avons laissé la situation pendante pour éviter des remous dans le quartier tant qu'il n'y avait pas d'autre lieu de culte digne à proximité », assure Dominique Estrosi-Sassone auprès du quotidien.
L’ouverture de la mosquée de Roquebillière en juin dernier dans le même quartier a poussé Côte d'Azur Habitat a accéléré la procédure d’expulsion. La situation demeure précaire pour les musulmans de Nice, qui ne disposent que de très peu d'espace dans la ville pour accomplir leurs prières collectives.
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La salle d’une surface de 70 m², transformé en lieu de culte musulman, était occupée depuis 2002 par les Rives du Paillon, qui avait alors obtenu de l'ancienne direction de l'office HLM le droit d'occuper cette salle. Le conflit a éclaté en 2007 entre les deux parties mais « nous avons laissé la situation pendante pour éviter des remous dans le quartier tant qu'il n'y avait pas d'autre lieu de culte digne à proximité », assure Dominique Estrosi-Sassone auprès du quotidien.
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